28 de marzo de 2016
Yaalon : Le monde est en proie à une 3e guerre mondiale
« Nous sommes dans le même bateau », a déclaré Moshe Yaalon sur la radio militaire.
« Le
monde se trouve en ce moment dans une troisième guerre mondiale, ou,
comme on l’a appelé, en plein clash des civilisations. Nous devons y
faire face ensemble », a-t-il dit.
« Nous coopérons avec la Belgique et d’autres
pays européens », a-t-il ajouté, « nous sommes dans le même camp, avec
des valeurs et des intérêts partagés ».
Le gouvernement israélien a déclaré que les
attentats commis à Paris ou à Bruxelles relèvent du même combat que
celui mené par Israël contre une nouvelle vague de violences
palestiniennes.
Le ministre israélien des Transports et des
Renseignements Yisraël Katz a fait froncer des sourcils mercredi en
déclarant: « Si en Belgique ils continuent à manger leur chocolat, à
profiter de la vie, à se présenter comme de grands libéraux et
démocrates et à ne pas prendre en compte qu’une partie des musulmans qui
sont là-bas organisent des actes terroristes, ils ne seront pas
capables de se battre contre eux ».
Après le Premier ministre Benjamin Netanyahu,
Yaalon a pris ses distances avec Katz : « Je suggérerais de garder son
avis pour soi. Et je serais heureux de manger du chocolat noir belge ».
La Turquie a jeté un pavé dans la mare en
affirmant avoir arrêté et expulsé en 2015 Ibrahim El Barkaoui, identifié
mercredi avec son frère Khalid parmi les trois kamikazes de Bruxelles. «
Les Belges nous ont dit qu’il avait été libéré », a déclaré le
président turc Recep Tayyip Erdogan.
Le ministre français des Finances Michel Sapin
a choqué Bruxelles en évoquant dès mardi soir une « forme de naïveté »
belge face à la radicalisation islamiste et au communautarisme dans
certains quartiers.
L’allusion visait entre autres la commune
bruxelloise de Molenbeek, où ont grandi l’organisateur présumé des
attentats de Paris (130 morts le 13 novembre) Abdelhamid Abaaoud, l’un
des kamikazes, Brahim Abdeslam, et son frère Salah.
C’est à Molenbeek que Salah Abdeslam a été
arrêté vendredi après quatre mois d’une cavale dans laquelle il a
bénéficié du soutien des frères El Bakraoui.
« Je ne sais pas s’il faut dire ‘la Belgique’
en tant que telle, mais je pense qu’il y a eu une volonté de la part de
certains responsables politiques, peut-être par envie de bien faire,
peut-être par sentiment que pour permettre une bonne intégration, il
faut laisser les communautés se développer, a déclaré Michel Sapin. Nous
savons, et la France le sait peut-être plus encore que d’autres, que ça
n’est pas la bonne solution ».
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