3 de marzo de 2016
Les terroristes palestiniens ne sont plus des “loups solitaires” et font équipe
2 mars 2016, 16:39
1
L’attaque terroriste de mercredi matin à
Eli, dans laquelle un Israélien a été blessé et les deux terroristes
tués, souligne le changement ces dernières semaines du mode opératoire
des attaquants palestiniens, qui s’éloignent du style des loups
solitaires de la vague actuelle de violence.
Les
attaquants partent à présent tuer des Israéliens en paires, parfois
même à trois. Les jeunes palestiniens qui décident de mener une attaque
semblent comprendre que d’agir ainsi avec un ou deux partenaires offre
la possibilité de causer bien plus de nuisances.
Agir comme une « cellule » ou un groupe peut
aussi aider à maintenir un bon moral, particulièrement quand les membres
sont des amis qui se soutiennent et s’encouragent l’un l’autre, aidant à
fournir la motivation pour attaquer jusqu’au moment de l’action.
L’attaque d’Eli a été menée par deux
Palestiniens de 17 ans du village de Qaryut, Labib Azzam et Mohammed
Zaghlwan. Ils sont allés au lycée ensemble, et selon des membres de la
famille au village, sont allés ensemble à la prière du soir à la mosquée
le soir précédent l’attaque, avant de disparaitre du village.
Il est raisonnable de supposer que les deux
ont planifié leur attaque à l’avance et n’ont pas décidé de la mener tôt
ce matin-là. Il est également sûr de supposer que le simple fait qu’ils
ont agi ensemble les a aidés à attendre les longues heures de la nuit
avant l’attaque.
Nous avons vu ce schéma dans d’autres attaques, bien sûr. Nous l’avons vu dans l’attaque de Beit Horon,
par exemple, dans laquelle les deux terroristes, Ibrahim Al’an et
Hassin Abu Ghosh – le premier du camp de réfugiés de Qalandiya et le
second du village de Beir Ur al-Tahta – étaient de la même famille, même
s’ils ne vivaient pas au même endroit et n’allaient pas à la même
école.
Ils se sont connectés par Facebook, qui est
devenue une plate-forme cruciale pour les jeunes terroristes
palestiniens pour s’inciter les uns les autres à d’autres attaques.
Avant de quitter leurs maisons pour l’attaque, Al’an et Abu Gosh ont
posté sur le réseau social qu’ils allaient « sortir pour chasser des
porcs-épics ».
Dans l’attaque du supermarché Rami Levy de Shaar Binyamin aussi,
trois terroristes ont agi ensemble : un de Beitunia, près de Ramallah,
et les deux autres du camp de réfugiés de Jalazoun. Ils étaient bien
connus du garde du supermarché parce qu’ils avaient fait des courses
là-bas dans le passé, et un avait été arrêté en essayant de voler le
magasin.
Dans l’attaque de la porte de Damas de la Vieille Ville de Jérusalem, dans laquelle l’officier de la police des frontières Hadar Cohen a été tuée,
trois terroristes de la ville de Qabatiya, dans le nord de la
Cisjordanie, ont agi ensemble : Ahmed Abou Al-Roub, Ahmad Zakarneh et
Mohammed Kameel. Ils se sont rencontrés à l’école où ils allaient
ensemble. Les trois hommes ont passé la nuit précédant l’attaque à
al-Ram, au nord de Jérusalem, et sont partis ensemble pour la capitale
le matin suivant.
Ce sont simplement quelques exemples du nouveau schéma.
La situation a été répétée dans la
recrudescence des attaques à main armée dans la région de Ramallah, qui
ont été retracées jusqu’à trois cellules distinctes – pas des individus
travaillant seul – qui les ont menées.
Il est raisonnable de supposer que nous
verrons plus de ce nouveau type d’attaque terroriste coopérative dans
les prochaines semaines.
Mais ce n’est pas le seul schéma déchiffrable
dans la dernière vague d’attaques. Nous pouvons apprendre quelque chose
d’important dans le fait que la plupart des attaques ont lieu seulement à
des jours et des heures particuliers. Le nombre d’attaques atteint un
pic entre le jeudi et le dimanche, et chute précipitamment pendant le
reste de la semaine.
Par exemple, à Silwad au nord est de Ramallah,
un village avec une population mixte de familles riches et de soutiens
loyaux au Hamas, a lieu presque chaque vendredi après-midi une tentative
d’attaque à la voiture bélier. Les attaquants ne sont pas pressés
d’attaquer après les prières de la mi-journée, le moment de prière le
plus important de la semaine musulmane, mais attendent plutôt jusqu’aux
prières de l’après-midi pour prendre leurs voitures et tenter de tuer
des soldats et d’autres cibles sur les routes environnantes.
Dans toute la Cisjordanie, le moment le plus populaire pour une attaque à main armée a été le dimanche soir.
Ces schémas semblent immunisés contre le temps
changeant. Dans le passé, des conditions venteuses gardaient les
terroristes à la maison, avec peu d’attaques pendant les nuits froides
et pluvieuses. Cette nouvelle série ne semble pas se soucier autant du
climat.
Un exemple est que les attaquants de Beit
Horon, Al’an et Abu Gosh, étaient au bord de l’hypothermie au moment où
ils sont arrivés dans l’implantation et ont entrepris de tuer Shlomit
Krigman, 23 ans.
Suscribirse a:
Enviar comentarios (Atom)
No hay comentarios:
Publicar un comentario