Le Premier Ministre Benjamin Netanyahu lors de la ceremonie pour les victimes des attaques à Paris à la Grande Synagogue de Paris le 11 Janvier 2015 (Crédit : Haim Zach/GPO)
Lors d’une réunion à huis clos avec les chefs des organisations juives de France lundi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a comparé la complaisance des Juifs français à l’état des Juifs en Espagne avant l’Inquisition espagnole de 1492, qui a conduit à leur expulsion du royaume catholique, a-t-on appris au The Times d’Israël.
La réunion, qui a eu lieu à l’hôtel de Netanyahu dans le 8e arrondissement de Paris, a duré environ une heure. Les chefs des trois organisations juives représentant de France ont participé cette réunion : le Consistoire, qui traite des affaires religieuses ; Conseil représentatif des organisations juives de France (CRIF) et le Fond juif social unifié (FSJU), qui traite de l’éducation et de la culture.
Bien que Netanyahu ait lancé un appel à la population juive lors de sa visite de deux jours à Paris pour les convaincre d’émigrer en Israël, il s’est attiré les foudres des opposants politiques nationaux ainsi que des dirigeants communautaires en Europe.
Sa rencontre avec les dirigeants juifs a été décrite par les participants comme étant « dure » et « profondément insultante ».
Un participant à la réunion, qui ne souhaite pas révéler son nom par crainte de représailles politiques, décrit l’appel sans vergogne de Netanyahu lancé, lors de la réunion, aux Juifs français à quitter leur pays comme étant « extrêmement suffisant » et « condescendant ».
« Imaginez qu’après une attaque terroriste à Netanya, le président français vienne en Israël et exhorte les Juifs à venir en France », poursuit-il. « Déjà que les Juifs sont perçus par certains [en France] comme étant la cinquième colonne ».
Un autre participant relate la manière dont la rencontre s’est déroulée.
« Il [Netanyahu] a commencé par expliquer que son travail en tant que Premier ministre israélien était de dire aux Juifs de venir en Israël, comme le travail de Premier ministre français est de dire aux Juifs de rester en France », indique un participant.
Benzion (à gauche) et Benjamin Netanyahu (Crédit: Flash90)
Netanyahu a ensuite évoqué les recherches de son père, Benzion Netanyahu, qui s’est spécialisé dans le domaine des Juifs au siècle d’Or d’Espagne.
Netanyahu père a étudié les écrits du sage juif espagnol Isaac Abranavel, qui se sentait bien avant d’être expulsé aux côtés de toute la communauté par la reine Isabelle de Castille en 1492.
« Il [Netanyahu] ajoute : ‘bien sûr, vous aimez votre vie ici et vous pensez que les choses vont bien, mais ce n’est pas le cas’. Il a affirmé cela avec sévérité mais pas méchamment ».
Netanyahu a admis que les immigrants français en Israël avaient à faire face à des difficultés financières et professionnelles – chose que les participants ont comprises comme une critique implicite des bureaucrates israéliens présents dans la pièce – mais a insinué que ces difficultés étaient moins hasardeux que le danger existentiel [qui existe en France], ajoute un paticipant.
Capture d’écran Meyer Habib (Crédit : LCP)
Dans le même temps, le député français et confident de Netanyahu, Meyer Habib, a été à plusieurs reprises accusé par les Juifs français de donner au Premier ministre israélien une vision déformée de la réalité complexe de la France, contournant le ministère israélien des Affaires étrangères, le quai d’Orsay, et les institutions juives dans le processus.
« Il [Habib] a tendance à s’immiscer partout et à prendre en charge les communications sans demander aux dirigeants ce qu’ils veulent », s’insurge un participant.
« En vérité, il est le seul à qui Netanyahu prête une oreille attentive. Netanyahu n’entend aucun dirigeant communautaire autre que Meyer [Habib] ; on a le sentiment qu’il a déjà tout entendu de Meyer ».
« C’est un comportement étrange », ajoute-t-il. Afin d’être diplomate, il souligne l’engagement profond de Habib et sa connaissance de la communauté juive, qu’il a acquis en tant que vice-président du CRIF ».
« Malgré tout, l’image [de la France] de Bibi [Netanyahu], c’est celle de Meyer. C’est clair, et il n’y a rien que l’on puisse faire à ce sujet. Il est difficile de toujours avoir quelqu’un entre vous et une autre personne, même s’il est bon… Au bout d’un moment, vous en avez assez ».
Un responsable du bureau du Premier ministre, a accepté de parler auThe Times of Israel sous couvert d’anonymat, a précisé que dans son discours à la Grande synagogue de Paris, Netanyahu a clairement déclaré que « les Juifs ont le droit de vivre où ils le souhaitent », mais « qu’ils ont une opportunité qui n’existait pas dans le passé, de vivre librement dans le seul Etat juif, l’État d’Israël », où ils seront « accueillis à bras et à cœur ouverts ».
Quant aux allégations concernant la confiance excessive de Netanyahu envers Habib, le responsable a affirmé que Netanyahu a tenu plusieurs réunions avec les dirigeants juifs en France lors de sa visite et a entendu toutes leurs opinions, pas seulement celle de Habib.
Habib n’était pas disponible au moment de la publication de cet article pour commenter ces affirmations.
Nací en Madrid en el año 1.948. Estudié durante nueve años en los colegios de la Compañía de Jesús de Areneros y del Recuerdo de Madrid.
Licenciado en derecho por la Facultad de Derecho de la Universidad Complutense de Madrid, estudié también los dos primeros cursos de Ingeniero de Minas del plan 1964 en la E.T.S.I. de Minas de Madrid.
Además de mi lengua materna, el castellano, leo fluentemente el portugués, francés, italiano, y latín. Tengo nociones de inglés, griego y hebreo bíblico.
Desde muy joven ingresé en la Familia de Almas fundada por el Prof. Plinio Corrêa de Oliveira, habiendo sido fundador y presidente de la Sociedad Cultural Covadonga – TFP.
Como miembro de la Familia de Almas fundada por el Prof. Plinio Corrêa de Oliveira, asumo totalmente el análisis filosófico-histórico de su obra cumbre: el libro Revolución y Contra-Revolución, síntesis de su pensamiento en esta área, y punto de partida para el apostolado lego del Prof. Plinio Corrêa de Oliveira y de toda la Familia de Almas por él fundada. Con sus propias palabras diremos: «Revolução e Contra-Revolução não é senão uma aplicação da Doutrina Católica a certas situações históricas». En la médula de su pensamiento están: El Magisterio Tradicional de la Iglesia y Santo Tomás: «Sou tomista convicto. O aspecto da Filosofia pelo qual mais me interesso é a Filosofia da História. Em função deste encontro o ponto de junção entre os dois gêneros de atividade em que me venho dividindo ao longo de minha vida: o estudo e a ação. O ensaio em que condenso o essencial de meu pensamento explica o sentido de minha atuação ideológica. Trata-se do livro Revolução e Contra-Revolução» (cfr. Auto-retrato filosófico de Plinio Corrêa de Oliveira. Revista “Catolicismo” (http://www.catolicismo.com.br), outubro de 1996, N° 550. Editora Padre Belchior de Pontes Ltda. Sáo Paulo – Brasil. Cfr. También en el sitehttp://www.pliniocorreadeoliveira.info/).
Este Blog «Las Españas», que considero una forma de apostolado lego, copia las noticias de modo indicativo, no exhaustivo, que señalan en qué estado está España, por eso prácticamente el noticiario seleccionado se dedica a España, aunque a menudo reproducimos noticias que no son de España, pero que conforme el caso pueden afectar al rumbo histórico de España.
¿Por qué «Las Españas»? Fue el título de nuestros Reyes, Reyes de todas Las Españas, desde los Reyes Católicos hasta el Rey Carlos II último rey de la Casa de Austria. Representa el respeto a la diversidad regional.
Finalmente diremos que ese apostolado tiene como ideal el enunciado por San Luis María Grignion de Montfort en su «Tratado de la Verdadera Devoción a la Santíssima Virgen». «Ut adveniat regnum tuum, adveniat regnum Mariae» (op. cit., Vozes, Petrópolis, 1984, 13ª ed., no 217, pp. 210-211).
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