10 de febrero de 2015
Les électeurs sont plus déçus par Netanyahu qu’attirés par Herzog
Les électeurs sont plus déçus par Netanyahu qu’attirés par Herzog
Un électeur sur cinq n’a pas d’opinion sur le chef
du Camp sioniste ou n’en a jamais entendu parler
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Si Isaac Herzog remporte les
élections à venir, ce sera parce que les électeurs ne sont pas
attirés par Benjamin Netanyahu plutôt que conquis par le leader du Camp
sioniste, c’est ce que démontre une enquête duTimes of Israel.
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Par de
nombreux aspects, Herzog a échoué à se vendre avec succès auprès des électeurs
potentiels.
Herzog a été
député pendant 12 ans, dont plusieurs en tant que ministre, et a été secrétaire
de Cabinet d’Ehud Barak, mais il reste un inconnu pour beaucoup d’électeurs.
Alors que 38
% des électeurs potentiels lui accordent, dans notre sondage, une note
favorable contre 43 % une note négative – ce qui n’est pas un mauvais
positionnement – ce sont les 20 % des personnes interrogées, qui disent qu’ils
n’ont aucune opinion sur lui ou qui n’ont jamais entendu parler de lui, qui
suggèrent que le positionnement de son parti a echoué et estiment que cette
élection n’est tout simplement pas à propos de Herzog.
Cette campagne électorale a élevé son profil par rapport sondage du Times
of Israelrelatif aux
précédentes élections, qui avait révélé que 35 % des électeurs n’avaient pas
d’opinion sur lui ou n’avaient jamais entendu parler de lui.
Certaines
améliorations ont été apportées pour faire connaître Herzog auprès du public,
mais pas assez par rapport aux attentes de la fonction de Premier ministre.
Les campagnes
produisent souvent des clips biographiques qui racontent l’histoire des
candidats, comme la vidéo du parti démocrate américain où Bill Clinton etait
appelé « L’homme de l’espoir » ou la publicité à la télévision pour
le parti travailliste en 1999 à propos d’Ehud Barak intitulée « Le soldat
numéro 1″. Herzog n’a pas encore raconté son histoire.
Parmi les
électeurs indécis, Herzog est encore moins connu, avec 36 % d’électeurs indécis
lui donnant une note favorable, et 32 % une note défavorable, et 32 % disant
qu’ils n’ont aucune opinion ou n’ont jamais entendu parler de lui.
C’est la
perception de la ‘marque’ Herzog au sein de ce groupe d’électeurs que tant le
Likud et que le Camp sioniste chercheront à façonner dans les prochaines
semaines et qui pourrait être le facteur décisif le 17 mars.
Cette
élection ne concerne pas seulement les personnalités.
Alors que la marque Herzog s’améliore
sur ces questions, il n’a pas réussi à prendre la tête dans les sondages comme
devrait le faire un de candidat de l’opposition.
Lorsqu’on leur a demandé d’identifier
le problème le plus important que le gouvernement d’Israël devrait traiter en
priorité parmi une liste de six sujets comprenant notamment les Palestiniens,
la menace iranienne, l’instabilité dans la région, l’éducation, et l’enrôlement
des ultra-orthodoxes, 48 % des électeurs potentiels ont répondu que les
questions économiques comme le coût de la vie et le prix des logements étaient
les plus importantes, contre 43 % qui avaient donné la même réponse en 2013.
Une majorité de personnes interrogées
voient davantage le pays emprunter une mauvaise direction (53 %) plutôt qu’une
bonne direction (33 %), et c’est en grande partie lié à l’économie.
Les données suggèrent que les
électeurs cherchent un leader qui puisse s’attaquer à l’économie – leur
principale préoccupation -, mais n’ont pas de préférence claire sur l’identité
de ce chef.
Lorsque les électeurs sont
questionnés sur le chef de parti en qui ils ont le plus confiance pour gérer
l’économie, 21 % répondent Moshe Kahlon, 19 % Isaac Herzog, 18 % Benjamin
Netanyahu, 13 % Yair Lapid, 7 % Naftali Bennett, et 22 % ne savent pas.
Parmi les
électeurs indécis, 39 % ne savent pas en qui ils ont le plus confiance sur les
questions économiques.
Seulement 10
% citent Herzog contre 14 % pour Netanyahu. Il est raisonnable de penser que
les débats des campagnes se concentreront dans les prochaines semaines sur
leurs programmes économiques respectifs et les capacités de leur candidat – ou
les échecs de leur adversaire dans ce domaine.
Le sondage a
été mené du 1er au 3 février 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 824
adultes israéliens qui ont indiqué qu’il était très ou assez probable qu’ils
votent aux prochaines élections législatives. Les sondés qui ont indiqué qu’ils
étaient moins susceptibles ou pas du tout susceptibles de voter n’ont pas été
inclus dans l’échantillon.
44,7 % des
questionnaires ont été remplis par des appels effectués sur des téléphones
fixes, 33,5 % vers des téléphones portables et 21,9 % ont été réalisés en
ligne, afin de compenser le fort pourcentage d’Israéliens qui n’ont pas de
téléphone fixe.
10,1 % des
répondants étaient arabophones qui ont été interrogés en arabe, et 10,9 %
étaient des russophones interrogés en russe. Les résultats sont arrondis au
chiffre entier le plus proche. La
marge d’erreur est de +/- 3,41 %, avec un niveau de confiance de 95 %.
C’est
le deuxième sondage que le Times of Israel publie pour ces élections. L’enquête a été formulée
par le Times
of Israel et
l’auteur, du cabinet de la société de conseil politique 202 Strategies.
Notre enquête est le sondage le plus
précis mis à la disposition du public à ce jour, puisqu’il a interrogé un échantillon
relativement grand de 824 électeurs – par opposition à la norme dans la presse
hébraïque qui est de 500 électeurs potentiels.
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