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Loué soit Notre Seigneur Jésus-Christ
qui vous a confié la mission de conduire son Église !
Permettez-moi au nom de nombreuses
personnes choquées par votre lettre aux musulmans à l’occasion de l’Id
al-Fitr[1], et en vertu du canon 212 § 3,[2] de vous faire part des réflexions de cette Lettre ouverte.
En saluant avec « un grand
plaisir » les musulmans à l’occasion du ramadan considéré comme un
temps consacré « au jeûne, à la prière et à l’aumône », vous
semblez ignorer que le jeûne du ramadan est tel que « le chariot moyen
d’une famille qui fait le ramadan augmente de 30 % »[3], que l’aumône musulmane est à destination des seuls musulmans
nécessiteux, et que la prière musulmane consiste à notamment rejeter cinq fois
par jour la Foi en la Trinité et en Jésus-Christ, à demander la faveur de ne
pas suivre le chemin des égarés que sont les chrétiens... De plus, durant le ramadan, la délinquance augmente
de façon vertigineuse.[4] Y a-t-il
réellement en ces pratiques quelque motif d’éloge possible ?
Votre lettre affirme que nous devons
avoir de l’estime pour les musulmans et « spécialement envers leurs
chefs religieux », mais vous ne dites pas à quel titre. Puisque vous
vous adressez à eux en tant que musulmans, il s’en suit que cette estime
s’adresse aussi à l’islam. Or, qu’est-ce
que l’islam pour un chrétien, sinon, puisqu’« il nie le Père et le Fils »
(1 Jn 2.22), un des Antichrist les plus puissants qui soient, en nombre et en
violence (Ap 20.7-10) ? Comment peut-on
estimer à la fois le Christ et ce qui s’oppose à Lui ?
Votre message
note ensuite que « les dimensions de la famille et de la société sont
particulièrement importantes pour les musulmans en cette période » de
ramadan, mais ce qu’il ne dit pas, c’est que le ramadan sert de formidable
moyen de conditionnement social, d’oppression, de flicage des insoumis au
totalitarisme islamique, bref de négation totale du respect que vous évoquez...
Ainsi l’article 222 du Code pénal marocain stipule que : « Celui
qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt
ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans
motif admis par cette religion, est puni de l’emprisonnement d’un à six mois et
à une amende ». Et il ne
s’agit que du Maroc…
Quels « parallèles »
réussissez-vous à trouver entre « les dimensions de la famille et de la
société musulmane » et « la foi et la pratique chrétiennes »,
puisque le statut de la famille musulmane inclut la polygamie (Coran 4.3 ;
33.49-52,59), la répudiation (Coran 2.230), l’infériorité ontologique et
juridique de la femme (Coran 4.38 ; 2.282 ; 4.11), le devoir pour son
mari de la battre à son gré (Coran 4.34), etc. ? Quel parallèle peut-il y
avoir entre la société musulmane bâtie à la gloire de l’Unique, et qui de ce
fait ne peut tolérer l’altérité ni la liberté, ni non plus en conséquence
distinguer les domaines religieux et spirituel ? « Entre nous et
vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en
Allah, seul ! » (Coran 60.4), et la société chrétienne qui, parce
que bâtie à la gloire du Dieu Un et Trine, valorise le respect des légitimes
différences ? A moins qu’il faille entendre par « parallèle » non ce qui se
ressemble et donc s’assemble, mais ce qui au contraire ne se rejoint
jamais ? Auquel cas, l’équivoque
sert-elle la clarté de votre propos ?
Vous proposez
à vos interlocuteurs de réfléchir à « la promotion du respect mutuel à
travers l’éducation », en laissant croire qu’ils partagent avec vous
des mêmes valeurs d’humanité, de « respect mutuel ». Mais tel
n’est pas le cas. Pour un musulman, il n’y a pas de nature humaine à laquelle
se référer, ni de bien connaissable par la raison : l’homme et son bien ne
sont que ce que le Coran en dit. Or le Coran apprend aux musulmans que
notamment les chrétiens, parce qu’ils sont chrétiens, « ne sont
qu’impureté » (Coran 9.28), les « pires de la
création » (Coran 98.6), « plus vils que des
bêtes » (Coran 8.22 ; cf. 8.55)[5]… Parce que
l’islam est la vraie religion (Coran 2.208 ; 3.19,85), qui doit dominer
sur toutes les autres, jusqu’à les éradiquer complètement (Coran 2.193), ceux
qui ne sont pas musulmans ne peuvent qu’être des pervers et des maudits (Coran
3.10,82,110 ; 4.48,56,76,91 ; 7.144 ; 9.17,34 ;
11.14 ; 13.15,33 ; 14.30 ; 16.28-9 ; 18.103-6 ;
21.98 ; 22.19-22,55 ; 25.21 ; 33.64 ; 40.63 ; 48.13)
que les Musulmans doivent combattre sans cesse (Coran 61.4,10-2 ;
8.40 ; 2.193), par la ruse (Coran 3.54 ; 4.142 ;
8.30 ; 86.16), la terreur (Coran 3.151 ; 8.12,60 ; 33.26 ;
59.2), et toutes sortes de châtiments (Coran 5.33 ; 8.65 ;
9.9,29,123 ; 25.77) comme la décapitation (Coran 8.12 ; 47.4) ou la
crucifixion (Coran 5.33) en vue de les éliminer (Coran 2.193 ; 8.39 ;
9.5,111,123 ; 47.4) et anéantir définitivement (Coran 2.191 ;
4.89,91 ; 6.45; 9.5,30,36,73 ; 33.60-2 ; 66.9). « Ô vous
qui croyez ! Combattez à mort les incroyants qui sont près de vous et
qu'ils trouvent en vous la rudesse… » (Coran 9.124) ; « Puisse Allah les maudire ! » (Coran
9.30 ; cf. 3.151 ; 4.48)… Très Saint Père, peut-on oublier, lorsque
l’on s’adresse à des musulmans, qu’ils ne sauraient s’aventurer hors du
Coran ?
Vos appels
« à respecter dans chaque personne, […] tout d’abord sa vie, son
intégrité physique, sa dignité avec les droits qui en découlent, sa réputation,
son patrimoine, son identité ethnique et culturelle, ses idées et ses choix
politiques. » ne sauraient infléchir les dispositions données par
Allah, qui sont immuables, et dont je viens d’énumérer certains d’entre elles.
Mais s’il faut respecter d’autrui « ses idées et ses choix politiques »,
comment s’opposer alors à la lapidation, à l’amputation et à toutes sortes
d’autres pratiques abominables commandées par la charia ? Votre beau discours
ne peut pas émouvoir les musulmans : ils n’ont pas de leçon à recevoir de
nous qui ne sommes « qu’impureté » (Coran 9.28). Et si
cependant ils vous en félicitent, comme l’ont fait ceux d’Italie, c’est parce
que la politique du Saint-Siège sert grandement leurs intérêts en faisant
passer leur religion pour respectable aux yeux du monde, faisant croire qu’elle
les conduit à considérer les valeurs universelles que vous préconisez… Ils vous féliciteront tant qu’ils seront, comme en
Italie, en situation minoritaire. Mais lorsqu’ils ne le seront plus, arrivera
ce qui arrive partout où ils sont majoritaires : tout groupe non-musulman
doit disparaître (Coran 9.14 ; 47.4 ; 61.4 ; etc.) ou payer
la jyzaia pour racheter son droit de survivre (Coran 9.29).
Vous ne pouvez ignorer cela, mais comment pouvez-vous, en le cachant alors aux
yeux du monde, favoriser l’expansion de l’islam auprès des innocents ou naïfs
ainsi abusés ? Peut-être regardez-vous les compliments qui vous ont été adressés comme
un gage de fécondité de votre attitude ? Vous ignoreriez alors le principe de la takyia, commandant
d’embrasser la main que le musulman ne peut couper (Coran 3.28 ; 16.106). Mais que valent au
fond de tels échanges de politesse ? Saint Paul ne disait-il pas :
« Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serai plus le serviteur du
Christ. » (Ga 1.10) ? Jésus a annoncé comme maudits ceux qui sont
l’objet de la louange de tous (Lc 6.26). Mais si même vos ennemis naturels vous
louent, qui ne vous louera pas ? La mission de l’Église est-elle d’enseigner les bonnes manières de vivre
en société ? Saint Jean-Baptiste serait-il mort s’il s’était contenté de
souhaiter une belle fête à Hérode ? Peut-être dira-t-on qu’il n’y a pas de
comparaison possible avec Hérode, parce qu’Hérode vivait dans le péché et que
c’était du devoir d’un prophète de dénoncer le péché ? Mais si tout
chrétien est devenu prophète le jour de son baptême, et si le péché est de ne
pas croire en Jésus, Fils de Dieu Sauveur (Jn 16.9), ce dont se fait
précisément gloire l’Islam, comment un chrétien pourrait-il ne pas dénoncer le
péché qu’est l’islam et appeler à la conversion « à temps et à
contretemps » (2 Tm 4.2) ? Puisque la raison d’être de l’Islam
est de remplacer le christianisme qui aurait perverti la révélation du pur
monothéisme par la foi en la Sainte Trinité, en sorte que Jésus ne serait pas
Dieu, qu’Il ne serait ni mort, ni ressuscité, qu’il n’y aurait pas de
Rédemption, et que Son œuvre est ainsi réduite à néant, comment ne pas dénoncer
l’Islam comme l’Imposteur annoncé (Mt 24.4,11,24) et le prédateur par excellence
de l’Église ? Au lieu de chasser le loup, la diplomatie vaticane donne
l’impression de préférer le nourrir de ses flatteries, et de ne pas voir qu’il
n’attend que d’être suffisamment engraissé pour faire ce qu’il fait partout où
il est devenu suffisamment fort et vigoureux. Faut-il rappeler le martyre que
vivent les chrétiens en Égypte, au Pakistan et partout où l’Islam est au
pouvoir ? Comment le Saint-Siège pourra-t-il porter la responsabilité de
cautionner l’islam en le présentant comme un agneau, alors qu’il est un loup
qui se déguise en agneau ? A Akita, la Vierge Marie nous a prévenus :
« Le Démon s’introduira dans l’Église car elle sera pleine de ceux qui
acceptent les compromis. »…
Très saint
Père, comment votre lettre peut-elle affirmer que : « notamment
entre chrétiens et musulmans, ce que nous sommes appelés à respecter c’est la
religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles et ses
valeurs. » ? Comment peut-on respecter l’islam, qui blasphème
continuellement la Sainte Trinité et Notre Seigneur Jésus-Christ, accuse
l’Église d’avoir falsifié l’Evangile et cherche à la supplanter (Ap
12.4) ?Est-ce que saint Irénée, qui a écrit « Contre
les hérésies », saint Jean Damascène, qui a écrit « Des
hérésies » où il relève « maintes absurdités si risibles
rapportés dans le Coran », saint Thomas d’Aquin, avec sa « Somme
contre les Gentils », et tous les Saints qui se sont employés à
critiquer les fausses religions, n’étaient donc pas chrétiens pour que vous
condamniez aujourd’hui rétrospectivement leur action, comme aussi celle des
quelques rares apologètes contemporains ? Du champ de coopération de la
raison et de la foi, si encouragée par Benoît XVI, devrait être exclu le fait
religieux ? Si l’on suit l’appel formulé par votre lettre,Saint-Père, il faut alors demander avec
l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI)[6] la condamnation partout dans le monde de toute critique de l’Islam, et
ainsi coopérer avec l’OCI à répandre l’islam, qui enseigne, je le répète, que
le christianisme étant corrompu, l’islam vient le remplacer… Pourquoi vouloir
avec l’OCI museler l’apologétique chrétienne ?
Aussi vrai que
l’on ne sème pas dans des ronces (Mt 13.2-9) mais que l’on commence par les
arracher avant que de pouvoir semer, il en est ainsi que l’on ne peut annoncer
la Bonne Nouvelle de son salut à une âme musulmane tant elle est vaccinée,
immunisée, dès sa prime enfance contre la Foi chrétienne (Coran
5.72 ; 9.113 ; 98.6…), remplie de préjugés, de calomnies et de toutes
sortes de faussetés au sujet du Christianisme. Il faut donc nécessairement
commencer par critiquer l’Islam, « ses enseignements,
ses symboles et ses valeurs », pour détruire en elle les contrevérités
qui la rendent ennemie du christianisme. Saint Paul ne demande pas d’utiliser
seulement « les armes défensives de la justice »mais
aussi « les armes offensives » (2 Co 6.7). Où
sont ces dernières dans la vie de l’Église d’aujourd’hui ?
Oh, certes,
s’associer à la joie de braves gens ignorants la Volonté de Dieu et leur
souhaiter un bon ramadan ne semble pas être une mauvaise chose en soi, tout
comme le pensait saint Pierre de la légitimation qu’il donnait des usages
juifs… sous la peur, déjà, des proto-musulmans, qu’étaient les
judéo-nazaréens ! Mais saint Paul l’en a corrigé devant tout le monde en lui montrant
qu’il y avait plus important à faire que de chercher à plaire à des faux-frères
(Ga 2.4,11-14 ; 2 Co 11.26 ; Coran 2.193 ; 60.4 ; etc.). Si saint Paul a raison, comment dire qu’il ne faut
pas critiquer « la religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles
et ses valeurs » ?
En ne voulant
pas critiquer l’Islam, votre lettre justifie notamment les évêques qui vont
poser la première pierre des mosquées, ce qu’ils font eux-aussi par courtoisie,
par souci de plaire à tout le monde et favoriser la paix civile. Lorsque demain
leurs fidèles seront devenus musulmans, ceux-ci pourront dire que c’est leur
évêque qui, au lieu de les en garder, leur aura montré le chemin de la mosquée…
Et ils pourront dire aussi la même chose au sujet du Saint-Siège, puisqu’il
leur aura appris à ne pas penser la vérité au sujet de l’islam, mais à
l’honorer comme étant bon et respectable en soi…
Votre lettre
justifie vos vœux de bonne fête de ramadan en affirmant qu’« Il est
clair que, quand nous montrons du respect pour la religion de l’autre ou
lorsque nous lui offrons nos vœux à l’occasion d’une fête religieuse, nous
cherchons simplement à partager sa joie sans qu’il s’agisse pour autant de
faire référence au contenu de ses convictions religieuses. » Comment
se réjouir d’une joie qui glorifie l’islam ? L’attitude que vous
préconisez, Très Saint-Père, s’accorde-t-elle avec le commandement de
Jésus : « Que votre langage soit ‘Oui ? oui’, ‘Non ?
non’ : ce qu’on dit de plus vient du mauvais. » (Mt 5.37) ? Et même si l’on pourrait croire ne
pas pécher en souhaitant un bon ramadan en raison de la restriction mentale
niant le lien entre ramadan et islam (une négation qui montre bien que ce
comportement pose tout de même problème), cela s’accorde-t-il avec la charité
pastorale qui veut qu’un pasteur se soucie de la façon dont son geste est
compris par ses interlocuteurs ? En effet, que peuvent penser les
musulmans nous entendant leur souhaiter un bon ramadan, sinon que soit nous
sommes des idiots, incompréhensiblement obtus, à coup sûr maudits par Allah,
pour ne pas devenir nous-mêmes musulmans, puisque nous reconnaitrions ce
faisant que leur religion est non seulement bonne (puisque capable de leur
donner la joie que nous leur souhaitons), mais certainement supérieure au
christianisme (puisque postérieure à celui-ci), soit que nous sommes des
hypocrites n’osant pas leur dire en face ce que nous pensons de leur religion,
ce qui équivaut à reconnaître que nous avons peur d’eux et qu’ils sont donc
déjà devenus nos maîtres ? Peuvent-ils
avoir une autre interprétation s’ils raisonnent en musulmans ?
Nombre de musulmans
m’ont déjà fait part de leur joie que vous honoriez leur religion. Comment
pourront-ils jamais se convertir si l’Église les encourage à pratiquer
l’islam ? Comment le Saint-Siège pense-t-il leur annoncer la fausseté de
l’islam et le devoir où ils sont de le quitter pour se sauver en recevant le
saint baptême ? Ne favorise-t-il pas le relativisme religieux pour lequel
peu importe ce qui différencie les religions, ce qui compterait étant seulement
ce qu’il y a de bon en l’homme et qui le sauverait indépendamment de sa
religion ?
Les premiers
chrétiens ont refusé de participer aux cérémonies civiles de l’Empire romain
consistant à faire brûler un peu d’encens devant une statue de l’Empereur, rite
pourtant apparemment tout à fait louable puisque censé favoriser la coexistence
et l’unité des populations si diverses et des religions si nombreuses de
l’immense Empire romain. Les premiers chrétiens, pour qui la prédication de
l’unicité de la seigneurie de Jésus était plus importante que toute réalité de
ce monde, fut-ce celle de l’estime de leur concitoyens, ont préféré signer de
leur sang l’originalité de leur message. Et si nous aimons notre prochain, quel
qu’il soit, musulman compris, en tant qu’il est un membre de l’espèce humaine
comme nous, voulu et aimé de toute éternité par Dieu, racheté par le Sang de
l’Agneau sans tache, Jésus nous a enseigné à renier tout lien humain s’opposant
à Son amour (Mt 12.46-50 ; 23.31 ; Lc 9.59-62 ; 14.26 ; Jn
10.34 ; 15.25). Au nom de quelle fraternité dès lors pourrait-on appeler
les musulmans « nos frères » (Cf. votre allocution du
29.03.2013) ? Y-aurait-il une fraternité qui transcenderait toutes les
appartenances humaines, y compris celle de la communion au Christ, rejetée par
l’islam, et qui finalement seule importerait ? La volonté de Dieu, qui est
que nous croyons au Christ (Jn 6.29), fait que « nous ne
connaissons plus personne selon la chair » (2 Co 5.16).
Peut-être la
diplomatie vaticane pense-t-elle qu’en taisant ce qu’est l’Islam elle va
épargner la vie des malheureux chrétiens en pays musulmans ? Non, l’Islam
continuera à les persécuter (Jn 16.2), et ce d’autant plus qu’il verra que rien
ne s’oppose à lui, et parce que telle est sa raison d’être (Coran 9.30). Ces
chrétiens, comme tous les chrétiens, n’attendent-ils pas plutôt que vous leur
rappeliez que tel est le lot ici-bas de tout disciple du Christ que d’être
persécuté à cause de Son Nom (Mt 16.24 ; Mc 13.13 ; Jn 15.20) et que
c’est une grâce insigne dont il faut savoir se réjouir ? Jésus nous a
commandé de ne rien craindre des tourments de la persécution (Lc 12.4), et
aux Frères persécutés à cause de notre Foi de se réjouir de la Huitième
Béatitude (Mt 5.11-12). Cette joie, n’est-elle pas le meilleur témoignage à
donner ? Quel meilleur service pourrions-nous rendre aux fervents
musulmans ne craignant pas de mourir tant ils sont sûrs d’aller jouir des
Houris qu’Allah leur promet pour prix de leur crimes, que de leur montrer des
chrétiens heureux de donnerleur vie, eux,
par pur amour de Dieu et du salut de leur prochain ? Votre lettre évoque
le témoignage de saint François, mais elle ne dit pas que saint François envoya
des Frères évangéliser les musulmans du Maroc, sachant qu’ils y seraient très
probablement martyrisés, ce qui fut effectivement le cas, et qu’il entreprit
d’évangéliser lui-même le Sultan Al Malik Al Kamil.[7] La charité dénonce le mensonge et appelle à la conversion.
Très Saint Père, nous avons du mal à
retrouver dans votre Message aux musulmans l’écho de la charité de Saint
Paul commandant : « Ne formez pas d'attelage disparate avec des
infidèles. Quel rapport en effet
entre la justice et l'impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres
? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le
fidèle et l'infidèle ? » (2 Co 6.14-15), ou
celle du doux saint Jean de ne pas accueillir chez nous quiconque rejette la
Foi catholique, de ne pas même le saluer sous peine de participer à « ses
œuvres mauvaises » (2 Jn 7-11)… En saluant les musulmans à l’occasion
du ramadan, ne participe-t-on pas à leurs œuvres mauvaises ? Qui haït
aujourd’hui jusqu’à leur tunique (Jude 23) ? La doctrine des Apôtres
n’est-elle plus d’actualité ?
Oui, le concile Vatican II appelle les
chrétiens à oublier le passé, mais cela ne peut vouloir dire autre chose
qu’oublier les éventuels ressentiments dus aux violences et injustices subies
tout au long des siècles par les chrétiens, et pour ce qui nous intéresse,
infligés par les musulmans. Car autrement, oublier le passé, ne serait-ce pas
se condamner à revivre les mêmes malheurs que jadis ? Sans mémoire,
peut-il même y avoir identité ? Sans mémoire, pourrions-nous avoir un
avenir ?
Très Saint Père, avez-vous lu la Lettre
ouverte de M. Christino Magdi Allam [8], ex-musulman baptisé
par Benoît XVI en 2006, par laquelle il annonce quitter l’Église en raison de
la compromission de celle-ci avec l’islamisation de l’Occident ? Cette lettre
est un terrible coup de tonnerre dans le ciel blafard des lâchetés et tiédeurs
ecclésiales, et devrait constituer pour nous un formidable avertissement !
Très Saint Père, c’est parce que la
diplomatie n’est pas couverte par le charisme de l’infaillibilité, et que votre
Message aux musulmans à l’occasion de la fin du Ramadan n’est pas un acte
magistériel, que je prends la liberté de le critiquer respectueusement et
ouvertement (can 212 §3). Sans doute avez-vous considéré qu’avant de parler
‘théologie’ avec les musulmans, il convenait de disposer d’abord leurs cœurs
par un enseignement sur le devoir, pourtant élémentaire, de respecter autrui.
Je tenais à vous dire qu’il nous semble qu’un tel enseignement devrait se faire
en dehors de toute référence à l’islam, afin d’éviter toute ambigüité à son
sujet. Pourquoi pas à l'occasion du Premier de l'An, ou de Noël ? Ce n’est
certainement pas sans raison que Benoît XVI avait dissous le Conseil Pontifical
pour le Dialogue interreligieux et en avait transféré les prérogatives au
Conseil Pontifical pour la Culture… Cela étant dit, je renouvelle l’engagement
de ma fidélité à la Chaire de saint Pierre, dans la foi en son infaillible
magistère, ayant le désir de voir tous les catholiques ébranlés dans leur foi
par votre Message aux musulmans à l’occasion de la fin du Ramadan, faire de
même.
[2] « Selon
le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et
même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui
touche le bien de l'Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant
sauves l'intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et
en tenant compte de l'utilité commune et de la dignité des personnes. »
(Can. 212 § 3).
[5] « au
même titre que l'excrément, l'urine, le chien, le vin. » précise
l’ayatollah Khomény, in Principes politiques, philosophique, sociaux et
religieux, Éditions Libres Hallier, Paris, 1979.
Nací en Madrid en el año 1.948. Estudié durante nueve años en los colegios de la Compañía de Jesús de Areneros y del Recuerdo de Madrid.
Licenciado en derecho por la Facultad de Derecho de la Universidad Complutense de Madrid, estudié también los dos primeros cursos de Ingeniero de Minas del plan 1964 en la E.T.S.I. de Minas de Madrid.
Además de mi lengua materna, el castellano, leo fluentemente el portugués, francés, italiano, y latín. Tengo nociones de inglés, griego y hebreo bíblico.
Desde muy joven ingresé en la Familia de Almas fundada por el Prof. Plinio Corrêa de Oliveira, habiendo sido fundador y presidente de la Sociedad Cultural Covadonga – TFP.
Como miembro de la Familia de Almas fundada por el Prof. Plinio Corrêa de Oliveira, asumo totalmente el análisis filosófico-histórico de su obra cumbre: el libro Revolución y Contra-Revolución, síntesis de su pensamiento en esta área, y punto de partida para el apostolado lego del Prof. Plinio Corrêa de Oliveira y de toda la Familia de Almas por él fundada. Con sus propias palabras diremos: «Revolução e Contra-Revolução não é senão uma aplicação da Doutrina Católica a certas situações históricas». En la médula de su pensamiento están: El Magisterio Tradicional de la Iglesia y Santo Tomás: «Sou tomista convicto. O aspecto da Filosofia pelo qual mais me interesso é a Filosofia da História. Em função deste encontro o ponto de junção entre os dois gêneros de atividade em que me venho dividindo ao longo de minha vida: o estudo e a ação. O ensaio em que condenso o essencial de meu pensamento explica o sentido de minha atuação ideológica. Trata-se do livro Revolução e Contra-Revolução» (cfr. Auto-retrato filosófico de Plinio Corrêa de Oliveira. Revista “Catolicismo” (http://www.catolicismo.com.br), outubro de 1996, N° 550. Editora Padre Belchior de Pontes Ltda. Sáo Paulo – Brasil. Cfr. También en el sitehttp://www.pliniocorreadeoliveira.info/).
Este Blog «Las Españas», que considero una forma de apostolado lego, copia las noticias de modo indicativo, no exhaustivo, que señalan en qué estado está España, por eso prácticamente el noticiario seleccionado se dedica a España, aunque a menudo reproducimos noticias que no son de España, pero que conforme el caso pueden afectar al rumbo histórico de España.
¿Por qué «Las Españas»? Fue el título de nuestros Reyes, Reyes de todas Las Españas, desde los Reyes Católicos hasta el Rey Carlos II último rey de la Casa de Austria. Representa el respeto a la diversidad regional.
Finalmente diremos que ese apostolado tiene como ideal el enunciado por San Luis María Grignion de Montfort en su «Tratado de la Verdadera Devoción a la Santíssima Virgen». «Ut adveniat regnum tuum, adveniat regnum Mariae» (op. cit., Vozes, Petrópolis, 1984, 13ª ed., no 217, pp. 210-211).
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