31 de marzo de 2013

Cuatro detenidos tras atacar a la Virgen de la Soledad y al menos cuatro heridos

MELILLA HOY

Varios agentes de la Policía con uno de los cuatro detenidos en la trifulca (Foto: Guerrero)

Los hechos se originaron en la terraza de un bar del centro, cuando los cuatro detenidos, de confesión musulmana y aparentemente bebidos, se burlaron de la imagen religiosa y una familia les pidió respeto

Por Paqui Sánchez T.
ltima actualizacin 31/03/2013@01:44:01 GMT+1
Una pelea empañó la solemnidad y recogimiento de la noche de Viernes Santo, en la que se vivieron escenas de pánico entre los penitentes de la Virgen de la Soledad y el público que contemplaba el paso procesional cerca de las 23.30 horas en la calle López Moreno, poco después de salir de la Iglesia del Sagrado Corazón. Un suceso provocado por cuatro individuos de religión musulmana que se encontraban en la terraza de un bar consumiendo alcohol, tras no respetar la procesión ni la virgen. Sobrevolaron platos, jarras y mobiliario después de que se molestaran al haberles llamado la atención una familia. Testigos presenciales señalan que hubo cuatro heridos entre quienes les recriminaron su actitud y una "estampida" de la gente, temerosa por lo que sucedía. 


En este video grabado por un ciudadano se puede ver el momento de tensión que se vivió el Viernes Santo.

Une analyse sur l'élection du pape François


La Revue Item - « La Tradition sans peur »
publié dans regards sur le monde le 22 mars 2013
http://www.revue-item.com/7497/une-analyse-sur-lelection-du-pape-francois/

Une analyse sur l’élection du pape François
Un entretien avec l’abbé Claude Barthe
— L’élection du premier pape du nom de François est vécue comme un grand changement. Est-ce aussi votre avis ?
— Fondamentalement, non. Malheureusement, non. Je veux dire que le contexte de cette élection est celui d’une crise, sans aucun précédent dans l’histoire de l’Église, de la foi, de la transmission de la foi, de la catéchèse, crise qui ne cesse de croître. Elle est liée à un démantèlement de la liturgie romaine qui la reflète et l’accentue. Elle se propage en outre par une sécularisation (et un effacement) du clergé et des religieux, et une perte étonnante chez tous du sens du péché, qui banalise en somme la sécularisation du point de vue moral. On parlait jadis de croyants non pratiquants. Or, aujourd’hui, en France et dans un certain nombre de pays d’Occident, la pratique devient résiduelle et, en outre, les pratiquants qui restent sont bien loin d’être tous des croyants. Dans le reste du monde, notamment dans des pays où le nombre des prêtres est important voire croissant, la montée de l’hétérodoxie et de l’absence de formation théologique est plus qu’angoissante. Cette tempête qui secoue l’Église au sein de l’ultra-modernité et d’un monde agressivement sécularisé réduit considérablement l’événement de l’élection pontificale du 13 mars, par ailleurs important. Mais la réalité massive reste inchangée : la barque prend eau de toute part, pour citer le pape précédent.
— Qui est le pape François ?
— Il est né en 1936 en Argentine d’une famille d’émigrés italiens (il a 76 ans, c’est-à-dire à quelques mois près l’âge auquel a été élu le pape Jean XXIII). Il est entré chez les jésuites, a été provincial de son ordre en Argentine, de 1973 à 1979. Jean-Paul II l’a nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992, puis coadjuteur (avec droit de succession) en 1997. Il devint archevêque de la capitale d’Argentine en 1998, cardinal en 2001, et véritable chef de l’Eglise d’Argentine.
Mais j’imagine que c’est son profil ecclésiastique que vous me demandez. Formellement, c’est un pur produit du moule ignacien, en tout cas du moule ignacien côté supérieurs. Le nouveau pape est un homme d’une très forte personnalité, ayant un sens puissant de l’autorité. On a déjà comparé sa personnalité à celle de Pie XI, mais pour ma part, je le comparerais plutôt au cardinal Benelli, qui a dominé longtemps la Curie de Paul VI.
Jésuite très fidèle à ses devoirs, c’est un ascète, qui se lève aux aurores, fait chaque jour une heure d’oraison. Ayant une très grande puissance de travail, une mémoire étonnante, une intelligence souple, il a une remarquable capacité de contrôle direct de ce qu’il régit (il n’a pratiquement jamais eu de secrétaire particulier). Ceci dit, il est plus ardu de gouverner l’Eglise universelle que l’Eglise d’Argentine, surtout à 76 ans, vivant depuis l’âge de 21 ans avec pratiquement un seul poumon et étant tout de même réellement fatigué depuis quelques années. Quant à redresser une situation ecclésiale, qui aujourd’hui le peut ? Le pape François quitte un diocèse, celui de Buenos Aires, affligé d’une grave crise des vocations et miné par la sécularisation, à l’image de tant de diocèses dans des terres qui furent jadis de chrétienté.
C’est un intellectuel, un homme cultivé, et qui sait éminemment vulgariser : il s’efforce de parler avec une grande simplicité ; il s’obligeait même, en Argentine, à des expressions argotiques. Ses attaques répétées contre le consumérisme, contre une religion diluée sont très roboratives. Cela revient aussi à dire qu’il sait parfaitement communiquer, sauf que son caractère abrupt peut lui jouer des tours. Il attache la plus grande attention aux nominations qu’il fait, ainsi qu’il l’a prouvé aux postes de responsabilité qu’il a exercés, comme provincial des jésuites et comme primat d’Argentine, « faiseur » des évêques de ce pays. Son importance morale s’est encore accrue après 2005, puisqu’on a rapidement appris qu’il avait bénéficié, lors du conclave qui a élu Joseph Ratzinger, de toutes les voix d’« opposition » au doyen du Sacré-Collège d’alors. En Argentine, il était considéré comme le presque pape, celui qui l’aurait été si, en face de lui, ne s’était trouvé le Préfet de l’ex-Saint-Office. Autant dire aussi que, sauf l’intensité de la vie spirituelle, sa personnalité est très différente de celle du pape précédent.
— C’est donc un « progressiste » ?
— Non ! Le cardinal Bergoglio ne ressemblait pas à l’autre cardinal jésuite de très forte personnalité, le cardinal Martini, qu’on a donné comme papable jusqu’à ce qu’il soit atteint de la maladie de Parkinson. De même qu’il fallait bien comprendre que le pape Ratzinger n’était pas un « traditionaliste », mais un homme de « centre droit » – pardonnez-moi ces appellations bien sûr inadéquates mais qui ont l’avantage de la rapidité – très attentif à toutes sortes de revendications traditionnelles qu’il faisait siennes en partie, notamment du point de vue liturgique, il faut bien entendre que le nouveau pape n’est pas un « progressiste ».
Pour cela il faut faire un détour par son profil politique et social. L’Argentine est un pays qui a été marqué par un phénomène politique très spécifique, le péronisme, dont je ne sais si on peut le faire entrer purement et simplement dans la catégorie des populismes, tant l’éventail des sensibilités des partisans de Juan Perón, qui allait du fascisme à une gauche très avancée, était grand. Jorge Mario Bergoglio était un péroniste engagé de centre droit, un catho-péroniste si vous voulez. Il a été membre depuis la fin des années 1960 (c’est-à-dire à peu près à la date de son ordination) d’une organisation péroniste dite OUTG (Organisation Unique du Transfert Générationnel), qui ne s’engageait pas dans la lutte armée, mais qui se consacrait à la formation de jeunes cadres de ce mouvement extrêmement social, quoique radicalement hostile au marxisme. Fin 1974, alors qu’il était provincial des jésuites depuis un an, il confia le contrôle de l’Université jésuite del Savaldor (du Saint-Sauveur) à d’anciens membres de cette organisation, qui venait d’être dissoute. On reproche souvent à Jorge Mario Bergoglio son appui à la junte militaire qui écarta Isabel Perón en 1976. Il faut comprendre qu’il a été de ceux qui ont voulu préserver l’héritage social du péronisme. La reformulation qu’il opéra ensuite de son parcours dans un livre d’entretien fameux, El Jesuita, publié en 2010, est évidemment une œuvre de circonstance, mais elle n’est pas fausse dans l’insistance qu’il y déploie pour affirmer que sa ligne a toujours été le souci des pauvres, l’organisation en leur faveur des structures sociales et l’évangélisation en ce sens.
— Il semble avoir été très mal perçu par les gouvernants argentins actuels, qui pourraient bien être à l’origine de la reprise des accusations sur sa collaboration avec le régime de Videla.
— En fait, son attitude très critique vis-à-vis du gouvernement « bourgeois » des Kirchner a porté tout à la fois sur la faiblesse de la politique sociale et sur la remise en cause du fondement catholique de l’Argentine (voir par exemple son livre : Ponerse la patria al hombro, Prendre la patrie sur les épaules, 2004), avec des prises de position bien connues contre l’avortement et le mariage homosexuel. Sa défense de la morale de la famille et de la vie a été très décidée. Pourrait-on rêver aussi d’une remise à l’honneur d’Humanae vitae, encyclique assez oubliée aujourd’hui, et d’une catéchèse dénonçant la contraception ? Ses déclarations sur la vie en Argentine ont été plus nationales-catholiques, si l’on veut, que celles des évêques français, mais aussi plus timides quant à la présence dans les manifestations. A la limite, on pourrait soutenir que le cardinal de Buenos Aires était devenu en Argentine une puissance d’inspiration politique alternative de centre gauche.
Ainsi, en tout ce parcours, on pourrait dire qu’il est passé du centre droit du péronisme au centre gauche du personnel ecclésiastique, où le situent son élection « manquée » de 2005 et ses propos dans El Jesuita. Le tout expliquant son attitude plus que réservée vis-à-vis de la théologie de la libération, et par le fait vis-à-vis de la tendance des jésuites qui, sous le généralat du P. Arrupe (1965-1985), a soutenu peu ou prou cette théologie. De même que celle-ci acceptait le marxisme, sauf l’athéisme, Jorge Mario Bergoglio n’acceptait de la théologie de la libération que « l’option préférentielle pour les pauvres ». Jorge Mario Bergoglio participa à la lutte menée par Jean-Paul II et par le cardinal Ratzinger contre cette théologie en tant que marxisante (avec deux instructions de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur ce thème, de 1984 et 1986). Il devint évêque lors du basculement de tendance de l’épiscopat d’Amérique Latine, grâce à une politique de nominations épiscopales qui fut scellée par la conférence générale de l’épiscopat latino-américain de Saint-Domingue en 1992. Ainsi Jorge Mario Bergoglio se rapprocha-t-il de prélats plus conservateurs que lui, qui ont œuvré contre cette théologie en Argentine, Angelo Sodano, nonce au Chili, et Leonardo Sandri, nonce au Venezuela puis au Mexique. Ceux-ci sont ensuite devenus des personnages-clés de la Curie wojtylienne, et tout récemment des acteurs décisifs de son élévation au trône de Pierre.
Pour répondre d’une autre manière à votre précédente question, on pourrait dire que l’élection de Jorge Mario Bergoglio au Souverain Pontificat est semblable à ce qu’eût été l’élection d’André Vingt-Trois, mais avec des affinités plus « libérales » que celles du cardinal de Paris, comme la proximité du nouveau pape avec le cardinal Hummes, qui fut archevêque de São Paulo et un temps Préfet de la Congrégation pour le Clergé, ou avec le cardinal Kasper.
 Pourrait-on dire alors qu’il est « conciliaire » ?
— Encore faudrait-il préciser, car l’éventail des conciliaires est pour le coup encore plus large que n’était celui des péronistes.
Conciliaire, et peut-être même ultra-conciliaire, le nouveau pape l’est en matière d’œcuménisme et de rapports avec les religions non-chrétiennes, en tout cas avec le judaïsme. Il s’intéresse beaucoup à la collégialité à tous les niveaux. Pour le reste, les nouveautés ne l’intéressent guère. Il n’est, par exemple, aucunement tenté par les exégèses bibliques néo-bultmanniennes ou par les ecclésiologies hétérodoxes de certains de ses confrères jésuites. Il en est d’ailleurs préservé par son mode de fonctionnement théologique très simple. Sa théologie est spirituelle et pratique. C’est peut-être d’ailleurs ici que va apparaître une difficulté : c’est une banalité de dire que le dernier concile a produit, à certains égards, un énorme séisme théologique, un quelque chose d’assez indéfinissable qu’il faut défendre activement, ou au moins assumer, ou bien « interpréter », ou encore dépasser. Les deux dernières hypothèses semblant exclues pour lui, les deux premières impliquent, au niveau de responsabilité auquel il accède, de pouvoir « tenir la route ».
Bien évidemment, le nouveau pape répondra à un désir de réactivation de la collégialité épiscopale réclamée par toute une part de l’épiscopat. Mais c’est un des paradoxes de cette élection, comme le faisait remarquer Jean-Pierre Denis, de La Vie : les cardinaux ont voulu à la fois une réforme de la Curie – ce qui veut dire concrètement une reprise en main par un gouvernement fort – et davantage de décentralisation. C’est un peu contradictoire. A mon avis, l’anarchie intrinsèque à la situation postconciliaire se chargera de contrebalancer ce que l’autorité romaine, fût-elle « conciliaire », voudra avoir de trop fort.
— Et la liturgie ? Et le Motu Proprio ? Et la Fraternité Saint-Pie-X ?
— Il faut voir. Il est plus qu’évident que le nouveau pape a une sensibilité liturgique toute différente de celle du pape précédent. Avant l’ouverture du conclave, dans les derniers jours, j’ai suivi avec attention un journal italien intitulé Il Fatto Quottidiano, qui a in extremis tiré à vue sur le papable dauphin de Benoît XVI, Angelo Scola, archevêque de Milan. En outre, ce journal a publié un article sur le thème : « Les cardinaux ne veulent surtout pas d’un pape lefebvriste. » Il faut entendre cet adjectif à l’italienne : favorable à un « retour » liturgique. Autrement dit, la « réforme de la réforme » venant d’en haut, celle du pape, va être remisée. Reste la « réforme de la réforme » venant de la base, dynamisée par les célébrations de messes traditionnelles, qu’on peut entraver, mais qu’il est impossible d’étouffer, comme on pouvait le faire dans les « années de plomb ».
De plus, le nouveau pape est un politique intelligent, pragmatique dans ses alliances, complexe, secret, et qui aime surprendre. La messe d’intronisation le prouve. Comme au reste il n’a pas, pour l’instant, d’opposition sérieuse sur sa droite (c’est une des leçons de ce surprenant conclave : le ratzinguérisme pur jus, qui avait déjà montré une grande faiblesse, s’y est comme évaporé), il peut se permettre des gestes en direction du monde traditionnel au sens large : celui des prêtres identitaires, des communautés conservatrices, monde qui pèse en Italie, en France, aux Etats-Unis et ailleurs. Peut-il sentir le décalage entre les hauts responsables ecclésiastiques et l’attente de ce qu’on a appelé le « nouveau catholicisme » ?
Il est notoire que l’archevêque de Buenos Aires a appliqué Summorum Pontificum en Argentine comme l’ont « appliqué » la majorité des évêques français… Il suffirait d’ailleurs de laisser les choses en l’état, pour que le caractère théoriquement contraignant du Motu Proprio s’enfonce dans un profond sommeil. Mais il y a les jeunes prêtres, les vocations d’esprit traditionnel, les communautés Ecclesia Dei, l’attente de toute une part des fidèles de paroisses, bref un ensemble d’ingrédients avec lesquels le pape François, qui les connaît mal, va probablement composer, sans doute par personnes interposées.
La FSSPX ? Sa passivité pour négocier et s’installer « dedans » depuis juin dernier la sert peut-être, mais dessert lourdement l’Eglise aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, le temps des interminables atermoiements est sûrement terminé. Vous me direz que, si les excommunications retombent, cela changera peu de chose. Que la FSSPX soit « dehors » quand les prêtres révoltés autrichiens sont « dedans » enlève tout effet aux sanctions. D’autant que, comme la « réforme de la réforme » d’en bas, si je puis dire, l’intégration de la FSSPX dans une société ecclésiale toujours plus faible peut aussi se faire à la base.
Mes prospectives sont prudentes, comme vous le voyez.
— Peut-être, en revanche, avez-vous des lumières sur la manière dont s’est produite cette élection qui a pris tout le monde au dépourvu ?
— Personne ne l’avait prévue chez les analystes et commentateurs. Alors que s’est-il passé ? Si l’on en croit les gazettes les mieux renseignées et si l’on recueille les confidences indirectes des cardinaux il semble que, dès le premier scrutin, les partisans du cardinal Scola, le candidat qui avait le meilleur CV parmi les papables de la continuité ratzinguérienne, ont constaté qu’il était bien en deçà des quelque quarante voix de départ qu’ils espéraient. Se sont-ils reportés sur le cardinal Erdo, de Budapest ? On le saura bien vite. Mais en revanche, il s’est révélé que les promoteurs curiaux d’une candidature « de changement », entre autres les cardinaux Sodano, Sandri, Re, la « vieille Curie », comme on dit, alliés au cardinal Bertone, avaient troqué la candidature du cardinal Scherer de São Paulo pour celle bien plus efficiente du cardinal Bergoglio et ont été rejoints, entre autres, par les cardinaux américains. Le secret avait été soigneusement gardé. Le coup de théâtre a quelques similitudes avec celui d’octobre 1962, aux premiers jours de Vatican II. De même qu’à l’époque, la Curie pacellienne s’est effondrée comme un soufflé, de même huit ans de « restauration » ratzinguérienne. En tout cas, dans le Sacré Collège. Notez bien qu’un certain nombre de promoteurs de l’élection du nouveau pape savent pertinemment qu’il ne sera pas leur instrument. Ils font penser au prince Salina, du Guépard, qui sauve ce qui peut l’être des acquis en faisant la part du feu : « Pour que tout reste comme avant, il faut que tout change. »
Tout change ? Vrai ou faux, cela a été ressenti, vécu, et expliqué comme cela sur le champ, notamment par les médias, qui ne relèvent dans les choses d’Eglise que ce qui leur convient. Pour continuer à filer la métaphore avec Vatican II, on pourrait dire que, de même qu’il y a eu le Concile et « l’esprit du Concile », qui a amplifié le mouvement novateur, on risque de voir le pape François et « l’esprit du pape François », qui va chercher à amplifier l’évolution.
— Alors êtes-vous optimiste ou pessimiste ?
— Je n’ai à être ni l’un ni l’autre, comme si je me plaçais en surplomb. Bien entendu je ne cache pas que je regrette le fait que l’époque précédente semble se refermer comme une parenthèse. Mais je ne crois nullement qu’on en revient aux années les plus « conciliaires », du point de vue liturgique, de l’esprit du clergé, etc. Et puis, une fois encore, la « purification », celle des comptes de l’IOR, la banque vaticane, ou celle de rocambolesques histoires de fuites, n’est pas le vrai problème. Le vrai problème, colossal, est celui de la situation du catholicisme, cinquante ans après Vatican II : elle est catastrophique. Et donc, même si tous les évêques du monde abandonnaient voiture et chauffeur et prenaient qui le métro, qui le vélo, cela n’y changerait rien.
Mais au fond, la victime de ce qui vient d’arriver pourrait bien être « l’herméneutique de continuité ». Or, on peut observer que la tentative à laquelle a présidé Joseph Ratzinger depuis L’Entretien sur la Foi, de 1985, tout en permettant de profondes remises en cause très prometteuses, avait aussi l’inconvénient de provoquer des blocages sur une ligne conservatrice. Eh bien, désormais, nous nous retrouvons devant le Concile, tel qu’en lui-même. Nous nous retrouvons devant la réforme liturgique, avec ou sans « abus » peu importe, sans voile, devant la réforme liturgique toute nue. Et la vraie discussion peut continuer sur les points qui font difficulté, posément certes, mais directement. Vous voyez, une fois encore, on va me reprocher d’être trop optimiste…
Propos recueillis par Olivier Figueras
Article extrait du n° 7819
du Samedi 23 mars 2013
Revue-Item.com


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LA FINE DELL'ISTITUZIONE


http://www.unavox.it/ArtDiversi/DIV469_SF_Fine_dell-Istituzione.html

 

LA FINE DELL'ISTITUZIONE

di S. F.

La Chiesa oltre ad essere una Società divinamente costituita da Nostro Signore Gesù Cristo per la salvezza delle anime è altresì un’istituzione fondata su un principio monarchico, che garantisce la sua sopravvivenza oltre che con l’aiuto dello Spirito Santo che sempre vigila su di essa, munita di leggi di diritto positivo a cui i membri della stessa Chiesa obbediscono e devono obbedire.
L’unico che è al di sopra della legge ecclesiastica è il Sommo Pontefice che può a sua discrezione derogare alla legge per un bene superiore che la legge stessa può non contemplare in una determinata circostanza.

Il fondamento monarchico della Chiesa è stato incrinato dal Vaticano II con la Costituzione Dogmatica “Lumen Gentium” che ha affiancato al Papa un Collegio Episcopale, non di pari dignità secondo le intenzioni originarie, ma che comunque con il Papa governa la Chiesa. In realtà questo Collegio Episcopale ha in molte materie sostituito il Romano Pontefice, che deve trattare con esso, per farla breve, per imporre determinate leggi universali.
In realtà il Papa potrebbe con atto autocratico non tenere minimamente conto del Collegio Episcopale ed emanare tutte le direttive che ritiene necessarie per il bene della Chiesa.

Dopo la morte di Paolo VI abbiamo assistito ad un graduale sgretolamento della Chiesa come istituzione e alla distruzione della sua immagine pubblica, proprio dagli atti posti in essere dagli eletti dal Conclave. Vorrei non soffermarmi su atti molto più gravi come le riunioni ecumeniche di Assisi ed altrove o di scusa per gli errori della Chiesa, che potrebbero essere oggetto di un’altra disamina, ma che sono già stati sviscerati da eminenti teologi e scrittori ecclesiastici in altra sede.
Vorrei soffermarmi esclusivamente agli atti esterni diciamo di “cerimoniale” a cui molti non danno importanza, ma che in realtà indicano chiaramente le intenzioni di chi le ha poste in essere.

Alla morte di Paolo VI sebbene fosse ancora prevista l’incoronazione del Papa nella sua Costituzione Apostolica, questa fu, di fatto, abolita, tanto è vero che gli illustri liturgisti vaticani dovettero coniare un nuovo termine per indicare questa cerimonia, e fu definita: “cerimonia di inizio pontificato”.

Giovanni Paolo I fu il primo a rompere le regole, rispettò il cerimoniale al momento della presentazione al popolo, indossando i paramenti di rito, si limitò ad impartire la Benedizione “Urbi et Orbi” e non proferì verbo come era prescritto dal rito. Per contro non volle più l’incoronazione, in nome dell’umiltà e la sedia gestatoria, che però ripristinò poco dopo, dietro l’insistenza della Curia Romana ed al fine di una maggiore visibilità del papa da parte dei fedeli, conservò nel suo stemma la tiara papale come segno distintivo del suo pontificato, ma abolì nel linguaggio parlato il plurale “maiestatis”, sempre usato dai pontefici precedenti.

Giovanni Paolo II andò oltre, al momento della presentazione al popolo invece di limitarsi ad impartire la benedizione “Urbi et Orbi” incominciò con il fare un discorso sempre in prima persona, ma indossò i paramenti di rito mozzetta e rocchetto, non ci fu cerimonia di incoronazione. Non usò più la sedia gestatoria che fu sostituita dalla “papa mobile”, conservò la tiara nel suo stemma come segno distintivo del pontificato.

Benedetto XVI, che avrebbe dovuto essere almeno nel cerimoniale più conservatore, rivestì i paramenti di rito mozzetta e rocchetto per la presentazione al popolo, però anche lui si intrattenne con il popolo con un breve discorso, non riutilizzò più la sedia gestatoria, non ci fu cerimonia di incoronazione, e non utilizzò più la tiara nel suo stemma, ma una semplice mitra episcopale tripartita.

Giungiamo, infine al 13 marzo 2013, all’elezione di Bergoglio che assume il nome di Francesco, ecco l’ultimo atto: l’eletto giunge alla loggia delle benedizioni, privo di rocchetto e mozzetta, vestito di bianco con una croce di ferro, si definisce vescovo di Roma, chiede quasi al popolo di benedire lui, impartisce, recitandola solo, la benedizione “Urbi et Orbi” indossando la stola solo per quel momento!
Anche Francesco vuole una cerimonia di inizio pontificato, con paramenti molto semplici ed uguali a quelli dei cardinali presenti, non indossa neppure le scarpe rosse tipiche del papa, la sedia gestatoria per lui è un pallido ricordo come pure la tiara sullo stemma e il plurale “maiestatis”.

Cosa dovremmo ancora aspettarci?
Le masse plaudono a siffatta semplicità e tutti sono contenti !
L’autorità che si mette al livello del popolo è sempre piaciuta nei secoli, ma quale considerazione avrà dell’autorità quel popolo?
Il peggio è, che di fronte a questi atti non proferiscono parola neppure i tradizionalisti, però al contrario molti semplici conservatori storcono ora il naso! Non si vuol comprendere che ogni atto anche se ha di per sé una valenza apparentemente formale racchiude un simbolo di quello che si intende far comprendere agli altri.

Il messaggio che chiaramente traspare è che il papa non è più e non vuole più essere il sovrano della Chiesa (il “domnum apostolicum”), ma il “primus inter pares” tra tutti i vescovi, il che è eretico perché cozza con il dogma del Primato Petrino, vedremo cosa succederà in seguito!
E’ vero che come dicono i teologi “ab absuetis non fit passio”, ma almeno un’irritazione delle mucose nasali si dovrebbe constatare!

L’umiltà non consiste nel fare le cose a proprio piacimento, ma nel sottostare alle regole imposte dalla tradizione della Chiesa, quanti papi appartenettero agli ordini mendicanti sia Francescani che Domenicani, ma mai hanno lontanamente pensato di transigere su quanto imposto dalla tradizione e dal cerimoniale di Santa Romana Chiesa.
Se il buon giorno (anzi la buona sera) si vede dal mattino cosa dovremmo aspettarci ancora?

I “laudatores” esistono sempre, vedrebbero un San Pio X in qualunque eletto uscito dal Conclave, anche se l’eletto fosse Satana in persona. Con questa misura siamo arrivati a questo punto!
Se si fossero levate dal primo momento rimostranze secche da parte degli stessi cardinali o almeno di parte di essi, minacciando di non prestare obbedienza al nuovo eletto, se questo non si fosse sottoposto ed attenuto alle leggi della Chiesa, le cose sarebbero andate diversamente. 

Come affermava, purtroppo, il Card. di Retz nel XVII secolo: “Quanto al clero, si sa che sempre ha dato l’esempio di ogni servaggio, e allora lo predica alla gente dal pulpito (non ci sono più i pulpiti nella chiesa conciliare) sotto il nome di ubbidienza”!

Credere che questi atti siano minuzie su cui sorpassare, è l’errore più grave che si sia commesso e si continua a commettere.
Muro contro muro contro Francesco! O questo abdicherà o dovrà prendere altra strada, questa l’unica possibile soluzione per il bene della Chiesa.

S.F.

marzo 2013

30 de marzo de 2013

Hasta cinco impuestos se comen las ganancias de los depósitos


DIRECTOS E INDIRECTOS

Hasta cinco impuestos se comen las ganancias de los depósitos

finanzas.com
¿España podría confiscar parte de los depósitos? Aunque solo es una posibilidad es cierto que de una manera más indirecta, ya estamos pagando por ahorrar, hasta de 5 maneras distintas
La crisis chipriota ha puesto sobre el debate sobre hasta qué punto están protegidos nuestros ahorros. Hasta la crisis de 2008, el Fondo de Garantía de Depósitos (FGD) protegía las cuentas y los depósitos hasta 20.000 euros, sin embargo, a partir de esa fecha se elevó el límite hasta 100.000 euros.El rescate chipriota puso sobre la mesa que los depositantes pagaran parte de las ayudas mediante la confiscación de sus ahorros a falta de limitar el porcentaje. Ante esa situación, nos preguntamos si en España podría aplicarse y, aunque se trate de una sola posibilidad, es cierto que de una manera más indirecta, ya estamos pagando por ahorrar, hasta de 5 maneras distintas:
1. IRPF
Todos los ahorradores con depósitos o cuentas remuneradas saben que existe un impuesto directo del 21% sobre lo percibido se va a Hacienda en concepto de IRPF. Y eso si nuestras ganancias no superan los 6.000 euros. Si son más, el impuesto será del 25% (hasta 24.000 euros) o hasta del 27% (al ganar más de 24.000 euros).
2. Rentabilidad ridícula desde 2013
En enero de 2013, una intervención directa del Banco de España (BdE) terminó por "matar" todas las altas rentabilidades de cuentas y depósitos bancarios. A partir de ese momento, se acabaron los intereses del 4% y 4,5% TAE, ya que se impusieron unos límites muy claros: 1,25% TAE para las cuentas de ahorro y 1,75% TAE para los depósitos a 12 meses. Con estas rentabilidades escuálidas, el ahorrador no es capaz ni de cubrir la inflación, actualmente sobre el 2,8%, lo que hace que la pague de su bolsillo más que hace un año.
3. Bancos rescatados con dinero público
Otro impuesto indirecto que estamos pagando es el de los bancos que han sido rescatados y ahora nos dan productos con rentabilidad... que pagarán con el dinero público que se les ha inyectado en repetidas operaciones.
4. Más comisiones que nunca
Para continuar, todos hemos notado que los productos bancarios en 2013 tienen más comisiones que nunca. Incluso las cuentas asociadas a los depósitos las cobran en muchos casos, a pesar de estar prohibido por el Código de Buenas Prácticas Bancarias. Pero como no se trata de ninguna ley, cada entidad dispone a su libre albedrío y, al final, el que ve cómo disminuye la rentabilidad final es el ahorrador.
5. Deuda del Estado
¿Qué ocurre cuando hasta las cuentas más rentables y los mejores depósitos son tan poco atractivas? Que la deuda pública -Letras del Tesoro y Bonos- ya no nos parece la más fea, al ser de los pocos productos de inversión garantizados por el Estado. En definitiva, acabamos volviendo a darle dinero al Estado.
Por todo ello, el panorama queda como sigue: mientras ningún banco "rompa la baraja" y lance depósitos de rentabilidad superior a la marcada por el BdE, los bancos españoles seguirán teniendo todo nuestro dinero pagando mucho menos por él, y el ahorrador que busque un beneficio real deberá asumir un riesgo por cuenta propia, contratando productos no garantizados por el Estado.
¿Huidas posibles? Muy pocas para el ahorrador conservador. Quizá la única alternativa sean los depósitos extranjeros comunitarios, como el Depósito ING a 4 meses al 2,60% TAE o el Depósito BES a 12 meses al 3,20% TAE, sobre todo ahora que Europa ha dejado claro, tras el rescate de Grecia, que todos los depósitos europeos siguen garantizados por sus respectivos fondos de garantía de depósitos, hasta 100.000 euros por persona y entidad.