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19 de mayo de 2017

L’OTAN devrait rejoindre la coalition anti-EI

The Times of Israël


L’OTAN devrait rejoindre la coalition anti-EI

L’OTAN a jusqu’ici refusé de rejoindre la coalition anti-EI, craignant que cela ne renvoie l’image d’Occidentaux ligués contre des pays et des organisations arabes

 18 mai 2017, 12:27 
Petr Pavel, lors de la conférence de sécurité de Munich, en 2016. (Crédit : Zwez/MSC/CC-BY-3.0-DE)
Petr Pavel, lors de la conférence de sécurité de Munich, en 2016. (Crédit : Zwez/MSC/CC-BY-3.0-DE)
L’OTAN devrait considérer le fait de devenir membre à part entière de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI), ont recommandé mercredi ses chefs d’état-major à une semaine d’un sommet des dirigeants de l’Alliance à Bruxelles.
Les Etats-Unis, qui dirigent cette coalition menant depuis 2014 des raids aériens contre l’EI en Irak et en Syrie, poussent de longue date l’Alliance atlantique à la rejoindre. Chacun des 28 états membres de l’OTAN en fait déjà partie à titre individuel.
Depuis son arrivée au pouvoir, le président américain Donald Trump, qui avait qualifié l’OTAN d’ « obsolète », réclame de ses alliés qu’ils en fassent davantage dans la lutte contre le terrorisme.
« La discussion en ce moment, c’est: ‘L’OTAN va-t-elle devenir un membre de cette coalition ?’ Cette décision devra être prise lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement » jeudi 25 mai à Bruxelles, a expliqué le général Petr Pavel, qui préside le comité militaire de l’Alliance, lors d’une conférence de presse.
« Nous en avons discuté avec les chefs d’état-major et notre recommandation est qu’il faut que l’OTAN considère le fait de devenir membre de cette coalition », a affirmé le général Pavel.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, en 2010. (Crédit : Magnus Fröderberg/CC BY 2.5 via WikiMedia Commons)
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, en 2010. (Crédit : Magnus Fröderberg/CC BY 2.5 via WikiMedia Commons)
L’OTAN, où les décisions se prennent à l’unanimité, a jusqu’ici refusé de rejoindre la coalition anti-EI, craignant que cela ne renvoie l’image d’Occidentaux ligués contre des pays et des organisations arabes.
La semaine dernière, la chancelière allemande Angela Merkel, jusqu’ici opposée, s’est montrée plus ouverte lors d’une rencontre à Berlin avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.
Mais, avait immédiatement ajouté Merkel, « cela ne veut pas dire que les activités militaires de l’Allemagne, par exemple la surveillance par Awacs [des avions-radar déployés actuellement en Turquie, ndlr], vont être élargies ou quoi que ce soit de ce genre. »
Stoltenberg a répété à plusieurs reprises que « l’entraînement des forces locales » était à ses yeux la meilleure aide que l’Alliance pouvait apporter aux pays aux prises avec le terrorisme.
En Irak, les Alliés ont déjà commencé à entraîner des officiers irakiens, en fournissant notamment des kits de déminage d’engins explosifs improvisés (IED).
Fin mars, Stoltenberg avait précisé que l’OTAN allait élargir cette mission en offrant « des cours de médecine militaire » et un soutien à « l’entretien de tanks et de véhicules armés ».
A ce stade, aucune mission d’envergure en Irak n’est toutefois envisagée, a souligné mercredi le général Pavel.
« Je ne vois pas nécessairement cela comme un type de mission similaire à ‘Resolute support' », a-t-il prévenu, en référence à l’opération de l’OTAN qui forme et conseille les forces armées afghanes.




31 de mayo de 2016

Si l’EI perd Falloujah et Rakka, ce sera la fin du “califat”

The Times of Israël

Si l’EI perd Falloujah et Rakka, ce sera la fin du “califat”

Attaqué sur de nombreux fronts, le groupe jihadiste n’est plus certain de survivre ; il pourrait au final ne devenir qu’une organisation terroriste de plus

 30 mai 2016, 09:56 3
Des membres de l'unité d'élite contreterroriste de l'Irak faisant le "V" de la victoire à Ramadi après avoir repris la ville à l'Etat islamique, le 29 décembre 2015. (Crédit : AFP/Ahmad al-Rubaye)
Des membres de l'unité d'élite contreterroriste de l'Irak faisant le "V" de la victoire à Ramadi après avoir repris la ville à l'Etat islamique, le 29 décembre 2015. (Crédit : AFP/Ahmad al-Rubaye)
Il pourrait être trop tôt pour oublier l’Etat islamique (EI), le groupe terroriste sunnite fondamentaliste qui contrôle de larges portions de Syrie et d’Irak, mais il y a des indices montrant que l’organisation terroriste commence à s’effondrer sous la pression des attaques venues de multiples fronts.
Dans une série d’attaques mortelles dans la région alaouite de Syrie cette semaine, les bombes de l’EI ont tué 150 personnes ; à Falloujah, en Irak, à juste une heure de voiture de Bagdad, au moins 35 soldats irakiens et membres des forces de milices chiites ont été tués alors qu’ils essayent de libérer la ville du contrôle de l’EI ; et ce mois-ci, une série d’attaques mortelles a dévasté Bagdad, tuant des centaines de personnes.
Mais malgré la mort et la destruction que laisse l’EI dans son sillage, un examen des récents développements sur les fronts syrien et irakien démontre à quel point l’état de l’organisation est désastreux, alors qu’une alliance Iran – Irak se referme sur elle à l’est et que les forces kurdes et américaines avancent au nord.
En infériorité numérique à l’est
A l’est, la guerre fait rage aux frontières de Falloujah, où l’EI tente de faire autant de victimes que possible en utilisant ses techniques de combat éprouvées, celles qui l’ont aidé à capturer la ville en premier lieu, principalement avec des terroristes kamikazes qui conduisent des voitures chargées d’explosifs contre les postes armés irakiens.
Les forces de sécurité irakiennes se rassemblent aux frontières de Falloujah pendant qu'elles préparent une opération pour reprendre la ville à l'Etat islamique, le 22 mai 2016. (Crédit : AFP/Ahmad al-Rubaye)
Les forces de sécurité irakiennes se rassemblent aux frontières de Falloujah pendant qu’elles préparent une opération pour reprendre la ville à l’Etat islamique, le 22 mai 2016. (Crédit : AFP/Ahmad al-Rubaye)
Falloujah est extrêmement importante pour l’EI. C’est la première ville à avoir été capturée par l’organisation et la base d’où elle a commencé ses violentes escapades dans la région. En conséquence, le combat à Falloujah pourrait durer des mois.
Il est raisonnable de supposer que l’EI fera presque tout pour défendre la ville et prouver qu’il peut survivre. Mais la réputation redoutable des combattants de l’EI et leur grande motivation – les éléments qui leur ont souvent donné l’avantage quand ils étaient en infériorité numérique – pourraient ne pas suffire à les sortir de leur actuelle situation critique. La ville de Ramadi, symbole de résistance contre les forces américaines il y a tout juste une décennie, a été reprise à l’EI en à peine un mois.
Les Iraniens, peut-être par crainte des forces et milices irakiennes combattant l’EI, ont envoyé Qassem Sulaimani, dirigeant des Gardiens de la révolution iraniens, pour superviser le combat à Falloujah. Ses forces, aux côtés des miliciens et des soldats irakiens, comptent 20 000 hommes qui affrontent environ 1 000 combattants seulement de l’EI barricadés dans la ville.
Une rue de Syrie ravagée par la guerre (Crédit : AFP)
Une rue de Syrie ravagée par la guerre (Crédit : AFP)
A la lumière de l’offensive irakienne qui a recommencé cette semaine, l’EI pourrait essayer de démontrer ses capacités actuelles pour ravager des emplacements ciblés d’Europe et de l’Occident. Quelles que soient les terreurs qu’il peut déchaîner, cependant, la chute de Falloujah constituerait un coup écrasant porté à la souveraineté de l’EI à l’est.
Des troubles venus du nord
Le combat sur le front nord sera plus long à être résolu. Bien que les forces de l’opposition syrienne aient déjà commencé à bombarder des villages du district de Rakka, les combats sont toujours éloignés de 60 kilomètres du cœur du fief de l’EI, dans la ville de Rakka elle-même.
Les opérations menées contre l’EI dans le district de Rakka sont souvent supervisées et soutenues par les forces américaines. La contribution américaine à l’offensive contre l’EI a été mise en évidence par une récente visite sur le front du chef du Commandement central des Etats-Unis, Josef Votel qui y a rencontré des représentants des forces kurdes et syriennes combattant l’EI, comme les Forces démocratiques syriennes et le YPG, la branche armée du Parti de l’union démocrate de Rojava, la région kurde de Syrie.
Le général américain Joseph Votel, chef du Commandement central américain, devant le Sénat, à Washington, le 9 mars 2016. (Crédit : AFP PHOTO/Jim Watson)
Le général américain Joseph Votel, chef du Commandement central américain, devant le Sénat, à Washington, le 9 mars 2016. (Crédit : AFP PHOTO/Jim Watson)
L’offensive commune kurdo-syrienne sur Rakka pourrait prendre du temps, mais même la simple annonce de son commencement est une source d’inquiétude pour l’EI.
Est-ce la fin ?
Il est possible que le combat autour de Falloujah et Rakka ne fasse que commencer, mais nous pouvons dire avec précaution à ce moment que la survie de l’EI n’est plus acquise. Si les fiefs de l’EI à Rakka et Falloujah tombent, tout ce qui restera à l’organisation sera le contrôle de la petite région de Mossoul, qui sera capturée par l’armée irakienne ou par des milices pro-iraniennes.
Maitrisé sur son territoire, l’EI, qui était une entreprise bureaucratique qui dirige un état islamique, deviendrait une variété de groupes terroristes – le genre que se « contente » de mener des attentats terroristes et des guérillas.