Le pape François a reçu en audience privée Shimon Peres, ancien président israélien et Prix Nobel de la paix, le lundi 20 juin.
M. Peres n’était pas venu seul : désormais président du Conseil international du Musée des Amis de Sion, nouveau musée à Jérusalem, il était accompagné de Mike Evans, fondateur du musée.
Avec le pape François, ils ont tous trois fait une déclaration commune en faveur de la paix, et appelant à la fin des actes de violence commis au nom de la religion, selon un communiqué du musée. M. Peres a également remis au pape François une œuvre provenant de la collection du musée, et représentant Abraham répondant à sa vocation.
Le nouveau Musée des Amis de Sion, ouvert en septembre dernier à Jérusalem, présente les histoires « de ceux qui sont intervenus en faveur du peuple juif et de l’Etat d’Israël au cours des 200 dernières années ». A cet égard, MM. Peres et Evans ont partagé avec le pape l’histoire d’Irena Sendler, une infirmière catholique qui a sauvé la vie de 2 500 enfants du ghetto de Varsovie. En 1965, elle a été reconnue Juste parmi les Nations.
Mike Evans, fondateur du musée FOZ, a souligné l’importance de l’amitié entre tous les peuples et les nations, qui est encore plus essentielle aujourd’hui avec la montée de l’antisémitisme dans le monde entier.
Cette amitié est d’ailleurs l’une des principales préoccupations de l’ancien président israélien : comme le note Radio Vatican, il avait déjà rencontré le pape François en 2014, au cours d’une autre audience privée. M. Peres avait alors suggéré au pape de diriger une « ONU des religions », « pour contribuer à l’arrêt des guerres déclenchées par des fanatiques religieux et combattre les mouvements terroristes qui prétendent tuer au nom de Dieu ».