6 de junio de 2016

ANALYSE. Les amis de Netanyahu quittent le navire, doit-il craindre un naufrage ?

ANALYSE

Les amis de Netanyahu quittent le navire, doit-il craindre un naufrage ?
Si les ex-ministres du Likud, Yaalon et Saar font équipe, ils pourraient gagner gros, mais un nouveau parti centriste aurait probablement besoin de s’allier avec Kahlon ou Lapid – et l’idée ne semble pas particulièrement les attirer

MARISSA NEWMAN 2 juin 2016, 08:52 3

L'ancien ministre de l'Intérieur, Gideon Saar (à gauche), l'ancien ministre de la Défense, Moshe Yaalon (2e à gauche), le Premier ministre Benjamin Netanyahu (2e à droite) et l'ancien ministre de l'Energie, Silvan Shalom, à la Knesset, le 1er mai 2013 (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
L'ancien ministre de l'Intérieur, Gideon Saar (à gauche), l'ancien ministre de la Défense, Moshe Yaalon (2e à gauche), le Premier ministre Benjamin Netanyahu (2e à droite) et l'ancien ministre de l'Energie, Silvan Shalom, à la Knesset, le 1er mai 2013 (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)


Après quinze mots à peine de son impétueux discours de démission, il y a deux semaines, l’ancien ministre de la Défense Moshe Yaalon décrivait déjà son retour en politique.
« Je n’ai pas l’intention de quitter la vie publique et politique, et dans le futur, je vais revenir dans la course pour le leadership national d’Israël », a-t-il affirmé au siège du ministère de la Défense à Tel-Aviv, adoptant une expression utilisée pour désigner le camp de droite.
En quelques heures, le ministre vétéran du Likud, qui a démissionné lorsque le Premier ministre Benjamin Netanyahu a donné son portefeuille au leader de Yisrael Beytenu Avigdor Liberman et a quitté le bureau en pestant contre « l’extrémisme » dans son parti, était courtisé par l’Union sioniste.
Lorsque le ministre de la Protection de l’environnement Avi Gabbay (un ministre de Koulanou, qui n’est pas député) a démissionné vendredi, citant le renvoi de Yaalon et le gouvernement « extrémiste » qui d’après lui conduit Israël à la ruine, l’ancien ministre de la Défense l’a soutenu. « Avi Gabbay a tout mon respect. Il prouve qu’il y a d’autres manières de faire », a écrit sur Twitter Yaalon. « Nous ne devons pas abandonner, » a-t-il affirmé, dans une déclaration qui ressemblait à une campagne politique naissante.
Yaalon n’a pas encore fait d’annonce pour dire s’il quittera le Likud et formera un nouveau parti ou s’il compte contester Netanyahu dans les primaires internes du parti.
Et, alors qu’évoquer la prochaine élection peut sembler prématuré, il n’a pas fallu longtemps aux Israéliens pour se lancer dans des bavardages plein de suppositions. Un Yaalon mécontent – ainsi que l’ancien ministre du Likud Gideon Saar, que l’on pense être le seul politicien de droite qui pourrait l’emporter sur Netanyahu – pourrait-il perturber le leadership de Netanyahu à la prochaine élection.

Le ministre sortant de la Défense, Moshe Yaalon, pendant l’annonce de sa démission de la Knesset, au quartier général de l’armée israélienne à Tel Aviv, le 20 mai 2016. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Lorsque l’on regarde les sondages israéliens, (qui étaient notoirement peu fiables lors des dernières élections) tout suggère qu’un effort pour mettre le Likud hors course, demanderait une rare unité au centre politique israélien, et dépendrait probablement de la coopération du leader de Koulanou et ancien ministre du Likud, Moshe Kahlon, ou du leader de Yesh Atid, Yair Lapid.
Il n’y a qu’un problème pour des personnalités comme Yaalon et Saar : Lapid semble donner le coup d’envoi de sa propre campagne, et contrairement à l’Union sioniste, le leader de Yesh Atid – soi-disant ministre des Affaires étrangères de l’ombre et aspirant Premier ministre – ne semble pas inviter Yaalon à quoi que ce soit. Et Kahlon, pour l’instant, reste loyalement derrière Netanyahu.
Le ministre des Finances Moshe Kahlon (à gauche) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu  pendant une session plénière à la Knesset, le 16 novembre 2015.  (Crédit : Miriam Alster / Flash90)
Le ministre des Finances Moshe Kahlon (à gauche) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu pendant une session plénière à la Knesset, le 16 novembre 2015. (Crédit : Miriam Alster / Flash90)
L’histoire que les sondages racontent
Vendredi, la radio israélienne a lancé un sondage qui indique qu’un parti (purement spéculatif) formé par Kahlon, Saar et Yaalon emporterait le plus de sièges à la Knesset – 25 – si des élections avaient lieu aujourd’hui, alors que le Likud tomberait à 21 et que Yesh Atid augmenterait légèrement, à 13.
Mais cela contraste avec un sondage de la Knesset réalisé la semaine dernière, dans lequel 58 % des répondants ont dit qu’ils n’envisageraient pas de voter pour un parti dirigé par Yaalon (16 % oui, 9 % ne savent pas).
Lorsque l’on a ajouté Saar dans l’équation, 61 % ont dit qu’ils n’envisageraient pas de voter pour un parti dirigé par Yaalon avec Saar en deuxième position, et 60 % ne considéreraient pas un parti dirigé par Saar avec Yaalon en deuxième position.
Environ 45 % ont dit que Yaalon n’était pas un candidat pouvant devenir Premier ministre, 38 % ont dit qu’il l’était, et 17 % étaient incertains. Si les chiffres semblent moins encourageant pour les deux anciens ministres du Likud, en particulier puisqu’ils sont publiés quelques jours à peine après la chute de Yaalon, sous une pluie de balles, dans un appui indéfectible à la moralité de l’armée israélienne, notez ceci : Les répondants n’ont pas été invités à s’engager à voter pour un parti Saar-Yaalon, on leur a seulement demandé de considérer cette possibilité.
Le sondage de la Knesset n’a pas mis Kahlon dans les options, mais l’exclusion du ministre des Finances du parti ne semble pas être suffisante pour tenir compte des disparités énormes entre les deux enquêtes.
Des sondages antérieurs sur Saar ont indiqué qu’il est un choix populaire comme Premier ministre, mais serait toujours en deçà de Netanyahu.
Des sondages effectués en mars, marquant le premier anniversaire des élections, ont suggéré que Yesh Atid s’envolerait en cas de nouvelle élection, obtenant jusqu’à 18-21 sièges, en grande partie au détriment de l’Union sioniste.
Le Koulanou de Kahlon tomberait à sept ou même quatre, et le soutien du Likud baisserait légèrement (24-26), bien qu’il demeure le plus grand parti. (Les chiffres sont basés sur la Deuxième chaîne, la radio israélienne, et les sondages Maariv du mois de mars).


L’ancien ministre de l’Intérieur Gideon Saar à la Knesset, le 23 décembre 2013 (Crédit : Flash90)
Le sondage de la radio israélienne de vendredi a suggéré que, sans le parti unissant Saar-Yaalon-Kahlon, Yesh Atid deviendrait le deuxième plus grand parti avec 19 sièges, le Likud resterait le plus important avec 28 sièges et le Koulanou de Kahlon tomberait à six – cela est globalement compatible avec les enquêtes réalisées en mars. En bref, si les politiciens devaient compter sur les sondages, Lapid aurait des raisons d’être confiant, Kahlon devrait être inquiet, et Yaalon et Saar incertains de là où ils se situent.
De gauche à droite, il y a deux autres éléments imprécis qui pourraient secouer la course s’ils entrent dans le ring : les ex-chefs de Tsahal Benny Gantz et Gabi Ashkenazi. Bien qu’aucun des candidats n’ait annoncé une campagne politique (et Gantz n’est pas autorisé à entrer en campagne avant mars 2018 en vertu des règlements exigeant une pause entre les carrières militaires et politiques), cela n’a pas empêché les sondages de spéculer.
Ainsi, un sondage de mars a constaté qu’un parti Kahlon-Saar-Ashkenazi obtiendrait 23 sièges et le Likud 22. (Cependant, le parti avec le plus de sièges ne garantit pas nécessairement le poste de Premier ministre, qui dépend des nominations du parti et s’il peut avancer une coalition, un exemple classique étant celui de Kadima de Tzipi Livni battant le Likud en 2009).
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche), le ministre de la Défense Moshe Yaalon (au milieu) et le chef d'état major Benny Gantz (à droite) lors d'une conférence de presse à Jérusalem, mercredi 27 août 2014 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche), le ministre de la Défense Moshe Yaalon (au milieu) et le chef d’état major Benny Gantz (à droite) lors d’une conférence de presse à Jérusalem, mercredi 27 août 2014 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
En novembre, et bien qu’il n’ait pas pu se présenter à l’époque, Gantz s’est avéré être un choix plus populaire que Netanyahu comme Premier ministre avec une avance confortable entre 44 % et 32 %. Avec leurs références militaires et leur popularité générale, les deux candidats de centre-gauche en campagne contre une liste de centre-droit pourraient constituer une menace non seulement pour Yaalon et Saar mais également pour le Likud. S’ils se présentaient avec les anciens faucons laïques du Likud, ils pourraient devenir les Kadima 2.0. et il serait probablement impossible de les arrêter.
Le centre politique israélien de plus en plus éclaté
Selon un sondage du Pew Research Center réalisé en mars, la majorité des Israéliens – 55 % – s’identifient comme des centristes, suivis de 37 % qui se disent de droite et de 8 % qui se réclament de gauche. Théoriquement au moins, un parti de centre-droit serait le mieux placé pour s’emparer des votes.
Les nouveaux partis centristes en Israël ont toujours réussi leur première élection – en commençant par le Likud d’Ariel Sharon en 2005, rejeton de Kadima (aujourd’hui disparu), puis le Yesh Atid de Yair Lapid, qui est devenu le deuxième plus grand parti de la 19e Knesset avec 19 sièges (et qui en 2015 a chuté à 11 sièges sur un parlement de 120 sièges). Le parti de centre-droit de Kahlon, le Koulanou, qui a fait campagne avec un programme socio-économique qui promettait de réduire le coût des prix de vie et de logement, ne s’est emparé que de 10 sièges aux élections de 2015, mais il est devenu un partenaire clé dans la mince coalition de 61 députés de Netanyahu (maintenant à 66 députés avec Liberman).
Le ministre des Affaires étrangères et leader de Yisrael Beytenu Avigdor Liberman (en bas à gauche), Yair Lapid, leader du parti Yesh Atid (2e en bas à gauche), le leader du parti Yachad, Eli Yishai (2e en bas à droite), le leader de la Liste arabe unie, Ayman Odeh (en bas à droite), la leader du parti Meretz, Zahava Gal On (en haut à droite), le leader du parti ultraorthodoxe Shas, Aryeh Deri (2e en haut à gauche), le leader du parti HaBayit HaYehudi, Naftali Bennett (2 en haut à droite), et le leader du parti Koulanou, Moshe Kahlon (en haut au milieu), ainsi que le présentateur de la Deuxième chaîne, Yonit Levi (en haut à gauche) avant un débat politique sur la Deuxième chaîne, en amont des élections israéliennes de 2015, dans les studios de Neve Ilan, près de Jérusalem, le 26 février 2015 (Crédit : la Deuxième chaîne)

Le ministre des Affaires étrangères et leader de Yisrael Beytenu Avigdor Liberman (en bas à gauche), Yair Lapid, leader du parti Yesh Atid (2e en bas à gauche), le leader du parti Yachad, Eli Yishai (2e en bas à droite), le leader de la Liste arabe unie, Ayman Odeh (en bas à droite), la leader du parti Meretz, Zahava Gal On (en haut à droite), le leader du parti ultraorthodoxe Shas, Aryeh Deri (2e en haut à gauche), le leader du parti HaBayit HaYehudi, Naftali Bennett (2 en haut à droite), et le leader du parti Koulanou, Moshe Kahlon (en haut au milieu), ainsi que le présentateur de la Deuxième chaîne, Yonit Levi (en haut à gauche) avant un débat politique sur la Deuxième chaîne, en amont des élections israéliennes de 2015, dans les studios de Neve Ilan, près de Jérusalem, le 26 février 2015 (Crédit : la Deuxième chaîne)
L’Union sioniste sous Isaac Herzog s’est également positionnée comme un parti de centre-gauche, dans une tentative de s’affranchir de l’image traditionnellement pacifiste du parti Travailliste, et le Likud a toujours cherché les électeurs de centre-droit (bien que lors de l’élection de 2015, il ait lancé un appel lourdement à droite et à au parti HaBayit HaYehudi).
Alors qu’en 2013, Yesh Atid n’était en concurrence qu’avec le Hatnuah de Tzipi Livni (un parti formé d’une séparation avec Kadima), Kadima et le Likud pour l’emporter sur les électeurs centristes, un nouveau parti de centre-droit dans une future élection (en supposant qu’il n’y ait pas de fusion) devront rivaliser avec Koulanou, Yesh Atid, le Likud, et l’Union sioniste.
Pour faire face au parti au pouvoir, le centre de plus en plus éclaté devrait s’unifier et se rassembler autour d’un leader, ou diviser les votes centristes entre leurs différents partis, ce qui conduirait le Likud à une victoire quasi certaine. Mais Saar et Lapid n’ont pas caché leurs aspirations à devenir Premier ministre, et Yaalon a l’expérience pour se lancer, mais manque peut-être de charisme.
Kahlon – est fidèle au Premier ministre mais cherche la stabilité
Après l’élection de 2015, avec ses dix sièges à la Knesset, Kahlon avait la capacité d’entraver entièrement la capacité de Netanyahu à former une coalition et de s’allier avec l’Union sioniste. Mais il a choisi Netanyahu. Le ministre des Finances s’est également fermement opposé à un budget de deux ans. Mais il a finalement cédé à Netanyahu.
En tant que leader de Koulanou, Kahlon a peut-être découvert que gérer un parti de taille moyenne voire petite dans la coalition lui donne plus de puissance et de marge de négociations que s’il occupait une mince position dans un parti de centre-droit.
Le ministre des Finances et leader du parti Koulanou, Moshe Kahlon, lors de son intronisation au ministère des Finances, à Jérusalem,  le 18 mai 2015 (Crédit photo: Hadas Parush / Flash90)

Le ministre des Finances et leader du parti Koulanou, Moshe Kahlon, lors de son intronisation au ministère des Finances, à Jérusalem, le 18 mai 2015 (Crédit photo: Hadas Parush / Flash90)
Mais l’ancien ministre du Likud a également longtemps plaidé pour une coalition large et un gouvernement stable. Dimanche, en plein milieu d’une crise avec HaBayit HaYehudi, Kahlon a exhorté à la stabilité de la coalition, déclarant « vous ne pouvez pas avoir des élections chaque année » sinon aucune réforme ne sera jamais mise en œuvre.
Lorsque les choses se gâteront, si Kahlon se voit offrir un rôle dans un nouveau parti de centre-droit, la question sera de déterminer lequel de ces différents facteurs l’emportera – son désir de stabilité pour mettre en œuvre la réforme ou son pouvoir de veto efficace dans une coalition mince et sa loyauté envers le Premier ministre.
Lapid et les « nouveaux politiques »
Au milieu de tout le raffut engendré par les négociations de coalition, le leader de Yesh Atid a été inhabituellement silencieux. Mais peu à peu celui qui fut ministre des Finances semble passer en mode campagne. Le 20 mai, alors que les négociations de coalition battaient leur plein entre Yisrael Beytenu, le Likud et l’Union sioniste, il a écrit sur Facebook : « Il y a quatre ans, nous commencions à parler de ‘nouveaux politiques’. Nous avons besoin de nouveaux politiques… les vieux politiques ont fait faillite. Et cela fait un moment déjà, mais au cours de la semaine dernière, ils l’ont simplement fait face aux caméras. Ce fut un spectacle honteux, et je crois que tous les citoyens d’Israël avaient honte pour eux. Pour tout le monde. Nous ne méritons pas cela. Aucune personne ne mérite un système politique dont elle aurait honte. [Le système] doit être différent, et nous ne nous reposerons pas tant qu’il ne sera pas différent ».
Lorsque Yaalon a démissionné, Lapid a écrit sur Facebook qu’il le saluait, mais contrairement à l’Union sioniste n’a pas fait de propositions publiques au chef de la défense pour qu’il rejoigne son parti.
Vendredi, il a été fairplay avec le leader de HaBayit HaYehudi, Naftali Bennett, par rapport à ses demandes de réforme du cabinet de sécurité.
Dimanche, il a annoncé que l’ancien Monsieur anti-corruption de la police se lançait en politique et rejoignait le parti Yesh Atid. Il a tenu une conférence de presse pour présenter Yoav Segalovitz. Se positionnant comme le contraire des « vieux politiques » qu’il décrit comme corrompus, le leader de Yesh Atid pourrait ne pas être enclin à faire équipe avec Yaalon et Saar, qui bien qu’ils aient quitté le parti du Likud, sont encore des personnages associés à l’ancienne politique du Likud. Tout en agissant comme si une nouvelle élection était proche, Lapid n’a donné aucune indication qu’il ferait quoi que ce soit, mais essaye de faire son retour en solo.
L'ancien commissaire adjoint de la police Yoav Segalovich avec le leader de Yesh Atid, Yair Lapid, après qu'il a annoncé qu'il allait rejoindre le parti, le 29 mai 2016 (Crédit : autorisation)

L’ancien commissaire adjoint de la police Yoav Segalovich avec le leader de Yesh Atid, Yair Lapid, après qu’il a annoncé qu’il allait rejoindre le parti, le 29 mai 2016 (Crédit : autorisation)
Il y a une autre manière de faire, a déclaré Yaalon. [Le système] doit être différent, a dit Lapid. Mais le centre peut-il s’unifier pour autant ? À l’heure actuelle, il ne semble pas essayer.
Comment cela se jouera-t-il ?
Beaucoup de choses peuvent changer avant une autre élection – cela dépendra des conditions dans lesquelles le gouvernement est dissous ou si il va jusqu’au bout, si Israël s’engage dans une autre guerre, comment le ministre de la Défense Liberman s’en sort dans son nouveau rôle, si l’Union sioniste tient des primaires et si un autre leader prend la barre, si une nouvelle série de pourparlers de paix commence, sans même mentionner les effets des campagnes politiques et les ramifications engendrées par ceux qui décideront en fin de compte de se lancer dans la campagne, avec qui et avec quel programme.
Mais si la coalition récente et zigzaguante de Netanyahu – courtisant l’Union sioniste, signant avec Liberman, continuant à courtiser l’Union sioniste, subissant une crise de coalition avec HaBayit HaYehudi qui avait une résolution discrète – fournit une quelconque indication, les alliances politiques israéliennes peuvent brusquement être avortées. Les ennemis deviennent amis quand ils sont utiles, et les amis peuvent devenir des ennemis. Clignez des yeux et vous échouerez.

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