En 2017, plus d'un tiers des catholiques pratiquants a voté pour
Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Un symbole, selon Henri Tincq, de la dérive « catho-identitaire » d'une partie de l'Église française. Grand spécialiste des religions au
Monde pendant plus de vingt ans et désormais chroniqueur sur Slate et dans
Le Monde des religions, le journaliste publie
La Grande Peur des catholiques de France (
Grasset), un cri du cœur contre la tentation conservatrice, voire réactionnaire, de l'institution. Pétrifiée par l'effondrement des effectifs (la moitié des prêtres français en activité ont plus de 75 ans), désemparée par l'islam comme une laïcité jugés de plus en plus offensifs, l'Église se replierait selon lui dans une contre-société hostile à la modernité et aux évolutions en matière de mœurs. Alors qu'au sommet le pape François incarne un catholicisme ouvert et progressiste, les idées de la galaxie traditionaliste et identitaire – portées par des cardinaux rigoristes tels Gerhard Ludwig Müller, Raymond Burke ou
Robert Sarah, et diffusées par la frange ultra de la Manif pour tous incarnée par
Marion Maréchal-Le Pen – convertiraient de plus en plus de fidèles. Henri Tincq s'explique sur cet essai polémique, mais évoque aussi l'héroïsme « chrétien » d'Arnaud Beltrame et les récents propos prêtés au pape François sur l'inexistence de l'enfer qui agitent le Vatican. Entretien.
Le Point : Comme nombre de catholiques, Étienne de Montety dans Le Figaroa comparé le geste du gendarme Arnaud Beltrame à celui du franciscain Maximilien Kolbe à Auschwitz, sacrifiant sa vie pour sauver celle d'un père de famille. Dans Slate , vous écrivez que cette comparaison est « excessive, disproportionnée, dangereuse et, disons-le, absurde ». Pourquoi ?
Henri Tincq : La comparaison entre le geste du colonel Arnaud Bertrame en mars 2018 et celui du franciscain polonais Maximilien Kolbe dans le camp d'Auschwitz en juillet 1941 est absurde. Au nom de leur foi chrétienne, entre autres, ils ont pris la place d'otages et l'ont payé de leur vie. Mais l'ampleur des deux tragédies, les deux contextes historiques, la vocation des deux hommes ne sont évidemment pas comparables. En outre, je trouve dangereuse cette forme de récupération idéologique et religieuse du geste héroïque d'Arnaud Beltrame. Faire de ce lieutenant-colonel, qui a pris la place d'un otage au supermarché U de Trèbes (Aude), un « martyr » chrétien, tué « par haine de la foi chrétienne », victime du terrorisme islamiste, ne peut qu'encourager tous les schémas d'interprétation selon lesquels l'affrontement planétaire entre le christianisme et l'islam est engagé. C'est faire le jeu des islamistes, qui ne songent qu'à créer les conditions d'une « guerre de civilisations ».
Mais Arnaud Beltrame n'a-t-il pas agi au nom de sa foi ?
L'engagement chrétien d'Arnaud Beltrame est bien sûr incontestable, authentique, mais pas exclusif pour expliquer son geste. Nous ne savons rien – et nous ne saurons jamais rien – des sentiments exacts qu'il a éprouvés au moment de prendre la place d'un otage. Tous les témoignages attestent de sa foi chrétienne solide, de sa participation à la vie de l'Église, mais son engagement dans la franc-maçonnerie a pu aussi entrer en ligne de compte. Et sa première vocation était bien sûr celle de gendarme, c'est-à-dire de défenseur de la sécurité de ses concitoyens. Tous ces éléments s'interpénètrent dans son geste héroïque. Vouloir distinguer ce qui relève de sa foi et ce qui relève de sa simple « humanité » est une opération absolument vaine. Combien d'hommes et de femmes, étrangers au christianisme, ont accepté de mettre leur vie en danger pour sauver leur prochain. Les chrétiens, Dieu merci, n'ont pas le monopole du « sacrifice ».
Celui d'Arnaud Beltrame peut-il cependant devenir un modèle pour les catholiques ?
Je mesure à quelle vitesse s'est diffusée dans les médias catholiques la figure héroïque d'Arnaud Beltrame, devenu du jour au lendemain une sorte de modèle d'engagement au nom de sa foi, un modèle de sainteté. Ce sont de tels modèles qui ont toujours fait avancer l'Église, mais cette sanctification prématurée me semble symptomatique d'un besoin de la population catholique en France spécialement de retrouver une visibilité qu'elle a sans doute un peu perdue. Les chrétiens se savent et se vivent comme minoritaires dans la société française, mais ils restent convaincus de porter des messages, des symboles, des traditions, des valeurs, des références que la société hyper-sécularisée aurait tort de sous-estimer et d'oublier. Il est bon que des hommes et des femmes courageux, comme le colonel Beltrame, rappellent par leur exemple jusqu'où peuvent aller l'homme de foi et le lecteur des Évangiles.
« Je ne reconnais plus mon Église », écrivez-vous d'emblée dans votre livre. Pourquoi ce cri du cœur ?
J'appartiens à une génération de catholiques élevée à l'âge d'or de ces fameux mouvements d'Action catholique qui voulaient témoigner de leur foi dans la société, sans recherche excessive de la visibilité et sans prosélytisme. À une génération héritière des grandes réformes du concile Vatican II (1962-1965) qui a invité les fidèles à sortir du système de « chrétienté » rigide d'autrefois et à s'ouvrir au monde moderne, à entrer en dialogue avec d'autres religions – judaïsme, islam, protestantisme – autrefois ignorées, voire combattues et avec les non-croyants. Un catholicisme missionnaire, social, progressiste, œcuménique qui a fait émerger des générations de militants syndicalistes, politiques, associatifs, a forgé des personnalités comme Jacques Delors, Michel Debatisse dans le monde agricole, Edmond Maire dans le monde syndical.
Nous venions d'un « moule » catholique et nous allions vers les autres. Aujourd'hui, c'est le processus inverse qui est à l'œuvre : de jeunes croyants issus d'un monde non catholique vont chercher dans l'Église des modèles rassurants et visibles d'identification, des convictions, des valeurs et un sens à leur vie qu'ils ne trouvent pas ailleurs. Dans ma jeunesse, on passait de l'Église au monde. Aujourd'hui, on vient d'un monde sécularisé et on entre dans l'Église.
Vous rappelez dans votre livre que près d'un catholique pratiquant sur deux (48 %) a voté François Fillon au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 et 38 % pour Marine Le Pen au second tour. Comment analysez-vous ces données ?
Ce sont des chiffres qui m'ont surpris et, comme croyant, m'ont glacé. Je n'ignore pas que l'électorat catholique a toujours voté très majoritairement au centre ou pour une droite gaulliste et modérée. Mais qu'une grande majorité de catholiques pratiquants se soit reportée sur la candidature d'un François Fillon dont l'image « morale » était dégradée en 2017 et qui défendait un programme d'austérité jugé plutôt anti-social est un fait qui a suscité beaucoup d'interrogations. Plus encore quand on sait que, au second tour, 38 % des catholiques pratiquants (près de 4 sur 10 !) ont voté pour Marine Le Pen. Quinze ans auparavant, ils n'étaient que 17 % à avoir donné leur voix à Jean-Marie Le Pen face à Jacques Chirac. Il s'est produit une incontestable montée en puissance des électeurs catholiques dans le camp frontiste.
Comment l'expliquez-vous ?
Il y a toujours eu, au Front national, un fort courant « national-catholique », illustré par une Marion Maréchal-Le Pen « catholique pratiquante » qui a manifesté contre le mariage pour tous et l'avortement, plus « catho-compatible » que sa tante. Marine Le Pen est beaucoup plus laïque, mais sa politique de « dédiabolisation » a pu rassurer un électorat catholique traditionnel. Il est clair aussi que la candidature d'Emmanuel Macron n'était pas la bienvenue dans certains milieux catholiques de l'ultra-droite comme Sens commun : il n'entendait pas revenir sur la loi Taubira instaurant le mariage pour tous et envisageait l'extension de la PMA et de la GPA. Ce qui m'a davantage encore surpris et peiné, c'est le fait que la conférence épiscopale française entre les deux tours n'a pas été capable d'appeler à faire barrage à la candidature Le Pen, alors même que François Fillon avait dit qu'il fallait tout faire pour éliminer la représentante du Front national.
Mais pourquoi des évêques devraient-ils se prononcer sur le plan politique ?
Bien sûr, les catholiques sont libres de leur choix. Autrefois, les évêques donnaient des consignes de vote, toujours très à droite. Depuis les années 1970 et la reconnaissance du pluralisme politique chez les catholiques, ils se contentent de donner des « orientations » pour que le vote des électeurs soit le plus conforme aux enseignements de l'Évangile. Pourtant, en mai 2017, dans un pays qui venait de subir une vague d'attentats terroristes sans précédent, qui découvrait le drame des réfugiés, où plus de sept millions d'électeurs venaient de voter Marine Le Pen au premier tour, on aurait pu s'attendre à un appel plus ferme des évêques à se détourner du vote frontiste. Certains, à titre individuel, l'ont fait et même appelé à voter Emmanuel Macron, comme les leaders des autres religions, mais la conférence des évêques s'y est refusée.
Comment ignorer pourtant les discours du FN sur le rejet de l'étranger, la xénophobie, l'antisémitisme pour sa frange la plus radicale ? Ignorer le discours « souverainiste » de Marine Le Pen ? On est en contradiction avec les valeurs évangéliques, avec le discours anti-nationaliste et pro-européen des papes. Dès la naissance du Front national, de puissantes voix d'évêques se sont élevées pour dénoncer ces thèses. J'ai bien connu le cardinal Albert Decourtray qui, dans les murs de sa cathédrale à Lyon, n'hésitait pas à fustiger les thèses du FN en le nommant. J'ai mieux connu encore le cardinal Jean-Marie Lustiger, ce juif converti devenu archevêque de Paris, qui ne cessait de clamer que les propos de Jean-Marie Le Pen n'étaient pas supportables pour un homme de foi, pour un croyant fidèle au message de Jésus-Christ.
Que vingt, trente ans plus tard, des évêques fassent preuve d'une telle pusillanimité face au vote FN ne cesse de m'étonner. Ils ne sont bien sûr pas complices des idées frontistes, mais ils sont tétanisés par la peur des divisions au sein d'une population catholique qui ne cesse de se rétrécir. Tétanisés devant la droitisation, voire l'extrême droitisation d'un certain nombre de fidèles. Une droitisation qui s'explique par une convergence des peurs : peur devant la fragilité d'une institution catholique qui se fragilise, peur d'une immigration croissante ; peur d'un islam avec lequel les catholiques avaient appris pourtant à dialoguer ; peur de l'hégémonie culturelle et morale de la gauche depuis 1968 attestée par les évolutions sociétales, le « mariage pour tous » ou la banalisation de l'avortement ; peur d'une laïcité perçue comme plus militante, agressive depuis les attentats, une laïcité de plus en plus rétive aux symboles chrétiens comme les crèches et les croix, au nom d'une neutralité religieuse imposée surtout aux musulmans. Tous ces éléments provoquent des crispations dans le monde catholique qui peuvent se traduire par des votes d'extrême droite.
Ne ramène-t-on pas trop la question catholique en France à la dimension politique, comme le font les militants de la Manif pour tous, ou vous-même, a contrario, dans ce livre ?
Il y a deux façons de concevoir sa foi. On peut la vivre d'abord de manière presque exclusivement individuelle ou spirituelle : des catholiques se réfugient dans les retraites monastiques, les belles liturgies, les lieux qui assurent une certaine paix à l'âme, les lectures bibliques. Mais l'engagement chrétien – c'est clair dans les Évangiles –, c'est aussi une manière d'aborder le monde, de se relier aux autres, d'engager sa responsabilité dans le temporel. Même si le Christ sépare le temporel et le spirituel, il est pour moi inimaginable qu'un chrétien s'isole, cultive son bien-être spirituel sans être aussi actif dans le monde qui l'entoure.
Je ne limite donc pas l'engagement chrétien à sa manière de voter et à ses options politiques. Si les « cathos de gauche » ont presque disparu, je me réjouis de voir combien s'engagent encore dans la vie des paroisses ou des associations pour le logement social, le soutien aux chômeurs, la lutte contre la faim ou la précarité, l'aide aux migrants et aux réfugiés. Simplement ces engagements sont plus discrets qu'autrefois et le plus souvent éclipsés par les manifestations bruyantes de la Manif pour tous, par les blogs et les journaux de catholiques identitaires.
Le pape François incarne un catholicisme audacieux, progressiste, mais une partie des catholiques penche de plus en plus vers ce que le politologue Gaël Brustier nomme les « tradismatiques », c'est-à-dire le mélange des courants « traditionaliste » et « charismatique ». Le pape s'est-il coupé d'une partie de son Église ou est-ce cette Église qui se coupe du pape ?
Il m'arrive de penser que le pape François, par son style de vie austère, par ses prises de parole directes, par ses appels à la tolérance pour les homosexuels, les divorcés, les femmes qui avortent, par ses prises de position contre un capitalisme financier dévastateur, par ses appels récurrents à l'accueil des réfugiés et des immigrés est presque plus populaire à l'extérieur du monde catholique qu'à l'intérieur de sa propre Église. Bien des catholiques, y compris au sommet, lui reprochent de dévaloriser la fonction pontificale, de brader la doctrine (sur les divorcés ou les homosexuels par exemple) ou le trouvent naïf et angélique face aux questions vitales comme l'immigration et l'islam. Certains reprochent à ce pape de trahir l'âme chrétienne de l'Europe, à l'image d'un Laurent Dandrieu dans son livre à succès Église et immigration, le grand malaise. De telles critiques sont entendues jusqu'au Vatican. Des cardinaux comme Raymond Burke, Robert Sarah ou Gerhard Ludwig Müller militent pour la fin d'un soi-disant « désordre », pour le retour à une Église disciplinaire et normative.
Il m'arrive de craindre que ce pontificat ne devienne qu'un feu de paille, une sorte de parenthèse dans l'histoire de l'Église moderne. Des catholiques ne font plus mystère qu'ils attendent que la page se tourne. Pourtant ce pape a le mérite de mettre en évidence la contradiction à laquelle fait face aujourd'hui le monde catholique. Veut-on conserver une église normative, dogmatique, ritualiste, un catholicisme identitaire qui repose sur une lecture critique de la modernité, de la société multiculturelle et mondialisée ? Ou au contraire veut-on promouvoir un catholicisme toujours plus ouvert, accueillant pour la nouveauté, pour les « périphéries », comme dit le pape François, y compris dans le domaine sociétal et moral ? C'était déjà le débat à l'intérieur du concile Vatican II. Aujourd'hui, il est relancé : faut-il se replier sur une nouvelle « intransigeance » catholique ou s'ouvrir aux nouveaux « signes du temps », comme l'appelait de ses vœux le pape Jean XXIII, initiateur du concile du début des années soixante.
Marc Aillet, évêque de Bayonne, est allé jusqu'à twitter le jour de la mort de Simone Veil : « Je prie pour Simone Veil, parce que l'avortement n'est pas un moindre mal »...
C'est une déclaration scandaleuse, parfaitement contre-productive d'ailleurs dans le contexte d'une société toujours plus tentée de faire des amalgames entre tous les extrémismes religieux. Je rappelle dans mon livre que Simone Veil se félicitait dans ses Mémoires qu'en 1975, lors du débat sur la loi dépénalisant l'avortement, de voir que les évêques français se montraient aptes au dialogue, défendant par exemple le droit à l'objection de conscience des médecins. Au contraire, la Manif pour tous, en 2012-2013, a été le point de départ d'une libération de la parole catholique rétrograde.
Ne vous focalisez-vous pas trop sur le repli identitaire catholique, alors que, à la base en France, nombre d'initiatives montrent une Église dynamique et ouverte ?
Je me réjouis de cette vitalité bien réelle des catholiques, mais des dérives idéologiques et politiques m'inquiètent. Certaines étaient perceptibles dès ces manifestations de 2012-2013 contre le « mariage pour tous ». On les retrouve de plus en plus dans une frange, certes minoritaire, de l'épiscopat, mais aussi sur des sites et blogs identitaires comme Riposte catholique, Réinformation TV, Salon beige... On y entend, on y lit les obsessions déprimantes des catholiques « traditionalistes », les discours définitifs, voire agressifs, sur l'avortement, la PMA, l'homosexualité, l'islam amalgamé avec l'islamisme, sur les immigrés et les réfugiés, le clergé progressiste ou le pape jugé trop libéral. Des contre-vérités sont martelées : dans une terre chrétienne comme la France, le nombre des musulmans pratiquants serait désormais supérieur à celui des catholiques pratiquants ! Ou on ranime le fantasme selon lequel les églises, de plus en plus vides, seront demain transformées en mosquées.
Oui, je suis partagé au total entre la joie de voir tant d'amis catholiques engagés au service de leur communauté ou des plus démunis et la crainte devant la montée d'un discours dogmatique, disciplinaire, le retour à des pratiques anciennes, le repli sur soi au nom de la défense de l'identité française, de la civilisation chrétienne, de la résistance face à l'islam, face à la société multiculturelle et mondialisée. Où sont les grandes voix épiscopales, les intellectuels catholiques de renom qui, autrefois, donnaient le ton dans les médias ou sur la scène politique, pour dénoncer ces dérives, cette contrefaçon des valeurs évangéliques ?
Le pape aurait déclaré au directeur de La Republicca que « l'enfer n'existe pas », ce qui fait déjà polémique. De telles paroles vont-elles dans le sens de sa volonté de modernisation ?
Le pape François parle beaucoup, sans doute trop. Ses discours sont souvent improvisés, ses formules lapidaires. Sa manière de communiquer est celle d'un curé « latino-américain » proche de son peuple et soucieux de formulations simples. Mais sur des sujets théologiquement sensibles comme celui de l'enfer, il devrait se méfier. A-t-il vraiment dit que « l'enfer n'exist[ait] pas » ? Ce n'est pas la première fois que des propos « off » qui lui sont attribués font débat. Je connais le penchant de la presse italienne, y compris vaticaniste, à monter des polémiques toutes faites.
Mais, sur le fond, soutenir que ce qui existe vraiment, ce sont les « âmes pécheresses », que celles « qui se repentent obtiennent le pardon de Dieu et prennent leur place parmi celles qui le contemplent, mais celles qui ne se repentent pas, et qui donc ne peuvent pas être pardonnées, disparaissent », est-ce vraiment hérétique ? Aucune rupture avec la doctrine n'a été sérieusement démontrée venant de lui, mais le soupçon se répand que ce pape libéral serait prêt, sinon à abandonner, du moins à cesser de défendre avec énergie des principes de la doctrine et des disciplines catholiques qui sont de plus en plus mal comprises de la société moderne et qui éloignent l'Église de ses contemporains.
La Grande Peur des catholiques de France, d'Henri Tincq (Grasset, 204 p., 18€).
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