31 de octubre de 2017

Israël ne soutient ni ne s’oppose à l’indépendance de la Catalogne

The Times of Israël

Israël ne soutient ni ne s’oppose à l’indépendance de la Catalogne

S’éloignant des Etats-Unis et de l’UE, l’Etat juif se méfie de l’Espagne, vu comme un important contributeur aux activités anti-israéliennes

 31 octobre 2017, 12:46 
Les drapeaux espagnol, à gauche, et catalan à Barcelone, le 28 octobre 2017. (Crédit : Pierre-Philippe Marcou/AFP)
Les drapeaux espagnol, à gauche, et catalan à Barcelone, le 28 octobre 2017. (Crédit : Pierre-Philippe Marcou/AFP)
S’éloignant des positions des Etats-Unis et de l’Union européenne (UE), Israël a décidé que, pour l’instant, il n’allait ni soutenir ni s’opposer à l’indépendance de la Catalogne, a annoncé un site d’information israélien.
L’Espagne avait demandé vendredi qu’Israël adopte la position de nombreux autres pays occidentaux qui ont rejeté la déclaration d’indépendance de la région de Barcelone, a indiqué NRG lundi. La déclaration avait été précédée d’un vote à bulletin secret des élus du gouvernement régional de Catalogne, région semi-autonome du nord-est du royaume.
Les responsables diplomatiques israéliens ont cependant décidé, après des discussions internes, de ne pas s’opposer et de ne pas soutenir l’indépendance déclarée de la Catalogne, jugée illégale et anticonstitutionnelle par l’Espagne.
Les efforts de Madrid pour préserver l’intégrité du pays bénéficient du soutien constant du gouvernement américain, a indiqué Heather Nauert, porte-parole du département d’Etat américain. Les Etats-Unis « soutiennent les mesures constitutionnelles du gouvernement espagnol pour maintenir l’Espagne forte et unie », a-t-elle dit ce week-end dans un communiqué.
Manifestation contre l'indépendance de la Catalogne à Barcelone, le 29 octobre 2017. (Crédit : Pierre-Philippe Marcou/AFP)
Manifestation contre l’indépendance de la Catalogne à Barcelone, le 29 octobre 2017. (Crédit : Pierre-Philippe Marcou/AFP)
Selon NRG, la neutralité d’Israël est une réaction à l’hostilité affichée sur la scène internationale par l’Espagne, qui finance notamment des organisations anti-Israël et a souvent critiqué les actes de l’Etat juif dans le cadre du conflit israélo-arabe plus vivement et plus ouvertement que d’autres pays de l’Union européenne.
De plus, le soutien à Israël est plus important en Catalogne que dans d’autres régions espagnoles, selon NRG. L’Espagne est un royaume de 17 régions semi-autonomes.
Soutenir l’indépendance catalane aurait un coût sur la scène diplomatique, en séparant Israël de ses alliés occidentaux, selon l’article.
Manifestation du mouvement BDS à Barcelone, en Espagne, en juin 2014. Illustration. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Manifestation du mouvement BDS à Barcelone, en Espagne, en juin 2014. Illustration. (Crédit : capture d’écran YouTube)
Mais ACOM, une organisation madrilène pro-israélienne, a réfuté lundi dans un communiqué l’idée qu’une Catalogne indépendante serait un allié d’Israël. Elle a rappelé que Barcelone, la capitale de la région, était l’une des 50 municipalités espagnoles à avoir adopté officiellement une politique de boycott d’Israël. L’ACOM a aussi rappelé différentes déclarations antisémites de politiciens catalans.
L’association a aussi rappelé que, malgré des conflits, Israël et l’Espagne maintenaient une relation amicale.
En 2014, le parlement espagnol avait voté une motion de soutien à un état palestinien. Contrairement à des votes similaires au Royaume-Uni, en France et en Belgique, la motion de soutien espagnole dépendait de l’achèvement des négociations entre Israël et les Palestiniens, ce qui avait été vu comme une victoire diplomatique pour Israël.
Ces dernières années, la justice espagnole a réprimé des institutions publiques ayant adopté une politique de boycott de l’Etat juif en annulant ces motions, jugées anticonstitutionnelles et discriminatoires.
La Fédération des communautés juives d’Espagne a annoncé vendredi son opposition aux efforts sécessionnistes catalans.

El pleno del Constitucional suspende cautelarmente la declaración de independencia de Cataluña

El pleno del Constitucional suspende cautelarmente la declaración de independencia de Cataluña
El Tribunal advierte a los miembros de la Mesa del Parlament -entre ellos la expresidenta Carme Forcadell- de su deber de impedirla


referendum cataluña
Vista del exterior del edificio del Tribunal Constitucional. EMILIO NARANJO EFE
El pleno del Tribunal Constitucional (TC) ha suspendido cautelarmente la declaración de independencia de Cataluña, como había solicitado el Gobierno. El Tribunal advierte a los miembros de la Mesa de la Diputación Permanente del Parlamento de Cataluña —entre ellos la expresidenta Carme Forcadell- de su deber de impedir o paralizar cualquier iniciativa que suponga la puesta en marcha de los acuerdos por los que esta cámara -posteriormente disuelta— aprobó el pasado viernes una declaración unilateral de independencia.

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Además de Forcadell, el apercibimiento se dirige a sus compañeros de grupo parlamentario, el exvicepresidente del Parlament Lluis Guinó, Ramona Barrufet, Anna Simó (Junts pel Sí); José María Espejo Saavedra (Ciudadanos); David Pérez Ibáñez (PSC) y Joan Josep Nuet i Pujals (Catalunya Sí que es Pot).

A todos ellos el tribunal les recuerda su “deber de impedir o paralizar cualquier iniciativa que suponga ignorar o eludir la suspensión acordada” o realizar cualquier actuación que otorgue valor jurídico a la declaración de independencia y las consecuencias penales que ignorar dicho deber podrían tener. Entre las iniciativas previstas que el Constitucional pide anular están la “comisión de investigación por el 1 de octubre” y la “comisión parlamentaria de seguimiento del proceso constituyente”, recogidas en las dos resoluciones suspendidas cautelarmente.

El Constitucional ha trasladado al fiscal y a la Diputación Permanente del Parlament las peticiones formuladas por la Abogacía del Estado y les da 24 horas para que formulen las alegaciones que estimen oportunas.

Según el recurso del Gobierno, las resoluciones aprobadas por el Parlament sin la participación de PP, PSC y Ciudadanos, denominadas Declaración de los representantes de Cataluña y Proceso constituyente, vulneran dos sentencias del Constitucional. La que declaró inconstitucional la ley del referéndum catalán y la que anuló la ley de ruptura. 

El viernes pasado el Consejo de Ministros, además de aprobar las medidas para la puesta en marcha del artículo 155 en Cataluña, pidió al Tribunal Constitucional que anulara la declaración de independencia aprobada horas antes por el Parlament catalán. Mediante un incidente de ejecución de sentencia, el Gobierno solicitó formalmente la declaración de nulidad de las resoluciones adoptadas por el Pleno del Parlament en su sesión del 27 de octubre. Este tipo de procedimiento recuerda al Tribunal que tiene una sentencia previa que ha prohibido los hechos que se denuncian y le pide que ponga en marcha esa prohibición. El TC ha acordado iniciar el trámite solicitado por el Ejecutivo.

El Constitucional recibió también el viernes un recurso del PSC en el que los socialistas catalanes solicitaban como “medida cautelarísima” la suspensión de la celebración del Pleno, pero el recurso se registró en el alto tribunal a las 14.00, cuando la sesión en la que se declaró el nacimiento de la república catalana ya se había iniciado.

El recurso de amparo de la formación liderada por Miquel Iceta recordaba que la propuesta de resolución sobre la independencia presentada por Junts pel Sí y la CUP deriva de la ley del referéndum, declarada anticonstitucional y anulada por el alto tribunal el pasado 18 de octubre. Tres días después, el 21 de septiembre, el Constitucional también suspendió la Ley de Transitoriedad Jurídica y Fundacional de la República.

El PSC también presentó un recurso para que el Constitucional suspendiese el pleno del Parlament previsto para el pasado 9 de octubre en el que se temía que Puigdemont, además de dar cuenta de los resultados del referéndum ilegal del 1 de octubre, declarase la independencia. El alto tribunal suspendió aquel pleno y advirtió a la presidenta de la Cámara autonómica, Carme Forcadell, y a la Mesa de que podían incurrir en responsabilidades penales si se celebra ese pleno de la secesión, que se suspendió. Finalmente el expresident Carles Puigdemont compareció ante el Parlament un día después, el martes 10 de octubre, y declaró la independencia pero inmediatamente después la suspendió.


30 de octubre de 2017

Rompant avec la neutralité, les Juifs espagnols s’opposent à l’indépendance catalane

The Times of Israël

Rompant avec la neutralité, les Juifs espagnols s’opposent à l’indépendance catalane

Malgré la déclaration de leur organisation-cadre, les Juifs vivant dans la région de la Catalogne semblent divisés sur la crise qui déchire le pays

 29 octobre 2017, 14:07 1
Les gens se réunissent pour fêter la proclamation de la république catalane sur la place  Sant Jaume de Barcelone le 27 octobre 2017 (Crédit :AFP PHOTO / PAU BARRENA)
Les gens se réunissent pour fêter la proclamation de la république catalane sur la place Sant Jaume de Barcelone le 27 octobre 2017 (Crédit :AFP PHOTO / PAU BARRENA)
Rompant avec la traditionnelle politique de neutralité à propos de l’indépendance catalane, l’organisation-cadre des Juifs espagnols a attribué vendredi la responsabilité de la crise qui déchire le royaume aux séparatistes et ont proclamé leur allégeance à la constitution.
La fédération des communautés juives d’Espagne (FCJE) s’est prononcée dans un communiqué diffusé quelques heures après que les législateurs catalans ont voté pour déclarer l’indépendance de l’Espagne. Madrid, de son côté, a juré de « restaurer la légalité » et d’étouffer la tentative de sécession régionale.
Exprimant une « profonde préoccupation concernant la grave crise nationale », le communiqué de la fédération a également fait savoir que la crise avait eu pour origine « la déclaration unilatérale d’indépendance » du gouvernement régional de Catalogne à travers son Parlement.
« En tant que Juifs espagnols, nous soutenons pleinement la constitution espagnole, l’Etat de droit tel qu’il s’applique en conformité avec la loi, la solidarité et l’égalité entre tous les Espagnols au nom, avant tout, de l’unité de l’Espagne », dit le communiqué.
Les autorités feront en sorte que « la situation en Catalogne revienne à la normale », poursuit le communiqué, « à travers toute l’Espagne, et avec elle, la fraternité et la coexistence pacifiques parmi les citoyens espagnols ».
Indépendamment de cette déclaration de la fédération, dont le siège se situe à Madrid, les Juifs de Catalogne qui, selon le Congrès juif européen, constituent environ un tiers de la communauté juive espagnole qui compte 45 000 membres, sont profondément divisés sur la question de l’indépendance, selon Victor Sorenssen, leader de la communauté juive de Barcelone, capitale de la Catalogne.
Le porte-parole de la communauté juive de Barcelone Victor Sorrenssen (Capture d'écran : YouTube)
Le porte-parole de la communauté juive de Barcelone Victor Sorrenssen (Capture d’écran : YouTube)
« C’est une affaire politique qui ne concerne pas directement le judaïsme et la communauté n’a donc pas adopté un positionnement en tant que tel », a déclaré Sorenssen au début du mois au nom de l’organisation représentant les Juifs de Barcelone.
Les Juifs de Catalogne, un groupe anti-séparatiste, ont salué sur Twitter vendredi la fédération basée à Madrid pour son « important » message.
« Le seul organisme de représentation de l’Espagne s’est prononcé en faveur de l’unité et contre le séparatisme », dit le tweet. « Kol HaKavod FCJE ! Les séparatistes ne représentent qu’eux-mêmes ».
Mais un porte-parole du groupe pro-indépendance « Les Juifs pour l’indépendance » a fait savoir au JTA que la FCJE ne représente pas les diverses opinions des Juifs de Catalogne et d’ailleurs en Espagne sur cette question.
« Nous saluons la naissance de notre république catalane. Ce n’est plus un rêve », a déclaré le porte-parole.
Mariano Rajoy (Crédit : Partido Popular de Cataluña/Wikimedia commons/CC BY SA2.0)
Mariano Rajoy (Crédit : Partido Popular de Cataluña/Wikimedia commons/CC BY SA2.0)
La motion déclarant l’indépendance a été approuvée avec 70 votes en sa faveur, dix contre et deux abstentions, un résultat qui a eu pour résultat de faire s’effondrer les actions espagnoles dans le monde entier, a fait savoir l’Agence France Presse (AFP).
Peu avant le vote catalan, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy avait vivement recommandé au parlement fédéral de lui donner la possibilité d’écarter le chef séparatiste Carles Puigdemont, son adjoint et tous les ministres régionaux.