22 de junio de 2018

La Syrie sera le « deuxième Vietnam » de l’Amérique, menace un responsable iranien


La Syrie sera le « deuxième Vietnam » de l’Amérique, menace un responsable iranien

Sous pression pour retirer ses troupes, Téhéran essaie d’attirer l’attention sur les Etats-Unis


Ali Akbar Velayati , conseiller du Guide suprême iranien Ali Khamenei (Crédit : capture d'écran YouTube)
Ali Akbar Velayati , conseiller du Guide suprême iranien Ali Khamenei (Crédit : capture d'écran YouTube)
Un proche conseiller du Guide suprême iranien Ali Khamenei a averti que la présence américaine en Syrie transformerait le pays en « deuxième Vietnam » pour l’Amérique selon l’agence de presse Fars News.
« Les Américains eux-même ont créé l’ISIS et al-Nusra en Syrie, et maintenant ils entrent en scène et occupent la partie Est de l’Euphrate », a été cité Ali Akbar Velayati en train de dire aux journalistes lors d’une rencontre à Téhéran mercredi.
Ces propos surviennent alors que l’Iran résiste à la pression pour retirer ses propres troupes de Syrie et accuse les Etats-Unis de s’implanter pour soutenir ses alliés dans le pays ravagé par la guerre.« Ils devraient savoir que la Syrie et l’Euphrate de l’Est seront un autre Vietnam pour les Etats-Unis », aurait-il ajouté.
L’OSDH a déclaré jeudi que des unités du Hezbollah déployés en Syrie se retiraient à des dizaines de kilomètres de la frontière israélienne en réponse à la demande de la Russie, mais que l’Iran refusait de faire de même avec ses forces sur place.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé au Royaume-Uni, citant ce qu’il a qualifié de « sources fiables », a déclaré que l’organisation terroriste libanaise et ses hommes armés ont commencé à se retirer à 40 kilomètres de la frontière, et à une distance similaire de la frontière jordano-syrienne.
La Russie, la Syrie et son allié du Hezbollah ont fourni de l’assistance militaire au régime du président syrien Bashar Assad dans son combat contre de groupes rebelles dans une guerre civile qui est dans sa huitième année.
Israël a déclaré, à de nombreuses reprises, qu’il souhaite que l’Iran et les milices qu’il soutient se retirent de la zone de la frontière, et des articles récents ont expliqué que Jérusalem avait obtenu un accord sur la questions avec Moscou.
Le retrait du Hezbollah fait suite à la demande russe pour que l’Iran et le Hezbollah se retirent, a déclaré l’Observatoire, et est le résultat des pourparlers de Moscou avec les « acteurs de la région ».
Cependant, selon le rapport, l’Iran refuse de retirer ses propres forces militaires du sud de la Syrie à moins qu’il n’y ait une évacuation correspondante des forces américaines et des forces de la coalition internationale de la base d’al-Tanf sur la frontière syro-irakienne. Les États-Unis et leurs alliés ont soutenu les groupes rebelles modérés dans la guerre civile et ont mené des frappes contre le groupe de l’État islamique

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