10 de febrero de 2015

Les électeurs sont plus déçus par Netanyahu qu’attirés par Herzog


Les électeurs sont plus déçus par Netanyahu qu’attirés par Herzog
Un électeur sur cinq n’a pas d’opinion sur le chef du Camp sioniste ou n’en a jamais entendu parler
STEPHAN MILLER 10 février 2015, 13:54 

Isaac Herzog (Crédit : Flash 90)



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Si Isaac Herzog remporte les élections à venir, ce sera parce que les électeurs ne sont pas attirés par Benjamin Netanyahu plutôt que conquis par le leader du Camp sioniste, c’est ce que démontre une enquête duTimes of Israel.
Par de nombreux aspects, Herzog a échoué à se vendre avec succès auprès des électeurs potentiels.
Herzog a été député pendant 12 ans, dont plusieurs en tant que ministre, et a été secrétaire de Cabinet d’Ehud Barak, mais il reste un inconnu pour beaucoup d’électeurs.
Alors que 38 % des électeurs potentiels lui accordent, dans notre sondage, une note favorable contre 43 % une note négative – ce qui n’est pas un mauvais positionnement – ce sont les 20 % des personnes interrogées, qui disent qu’ils n’ont aucune opinion sur lui ou qui n’ont jamais entendu parler de lui, qui suggèrent que le positionnement de son parti a echoué et estiment que cette élection n’est tout simplement pas à propos de Herzog.
Cette campagne électorale a élevé son profil par rapport sondage du Times of Israelrelatif aux précédentes élections, qui avait révélé que 35 % des électeurs n’avaient pas d’opinion sur lui ou n’avaient jamais entendu parler de lui.
Certaines améliorations ont été apportées pour faire connaître Herzog auprès du public, mais pas assez par rapport aux attentes de la fonction de Premier ministre.
Les campagnes produisent souvent des clips biographiques qui racontent l’histoire des candidats, comme la vidéo du parti démocrate américain où Bill Clinton etait appelé « L’homme de l’espoir » ou la publicité à la télévision pour le parti travailliste en 1999 à propos d’Ehud Barak intitulée « Le soldat numéro 1″. Herzog n’a pas encore raconté son histoire.
Parmi les électeurs indécis, Herzog est encore moins connu, avec 36 % d’électeurs indécis lui donnant une note favorable, et 32 % une note défavorable, et 32 % disant qu’ils n’ont aucune opinion ou n’ont jamais entendu parler de lui.
C’est la perception de la ‘marque’ Herzog au sein de ce groupe d’électeurs que tant le Likud et que le Camp sioniste chercheront à façonner dans les prochaines semaines et qui pourrait être le facteur décisif le 17 mars.
Cette élection ne concerne pas seulement les personnalités.
Le principal enjeu pour les électeurs est, avec une large marge, l’économie.
Alors que la marque Herzog s’améliore sur ces questions, il n’a pas réussi à prendre la tête dans les sondages comme devrait le faire un de candidat de l’opposition.
Lorsqu’on leur a demandé d’identifier le problème le plus important que le gouvernement d’Israël devrait traiter en priorité parmi une liste de six sujets comprenant notamment les Palestiniens, la menace iranienne, l’instabilité dans la région, l’éducation, et l’enrôlement des ultra-orthodoxes, 48 % des électeurs potentiels ont répondu que les questions économiques comme le coût de la vie et le prix des logements étaient les plus importantes, contre 43 % qui avaient donné la même réponse en 2013.
Une majorité de personnes interrogées voient davantage le pays emprunter une mauvaise direction (53 %) plutôt qu’une bonne direction (33 %), et c’est en grande partie lié à l’économie.
Les données suggèrent que les électeurs cherchent un leader qui puisse s’attaquer à l’économie – leur principale préoccupation -, mais n’ont pas de préférence claire sur l’identité de ce chef.
Lorsque les électeurs sont questionnés sur le chef de parti en qui ils ont le plus confiance pour gérer l’économie, 21 % répondent Moshe Kahlon, 19 % Isaac Herzog, 18 % Benjamin Netanyahu, 13 % Yair Lapid, 7 % Naftali Bennett, et 22 % ne savent pas.
Parmi les électeurs indécis, 39 % ne savent pas en qui ils ont le plus confiance sur les questions économiques.
Seulement 10 % citent Herzog contre 14 % pour Netanyahu. Il est raisonnable de penser que les débats des campagnes se concentreront dans les prochaines semaines sur leurs programmes économiques respectifs et les capacités de leur candidat – ou les échecs de leur adversaire dans ce domaine.
Le sondage a été mené du 1er au 3 février 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 824 adultes israéliens qui ont indiqué qu’il était très ou assez probable qu’ils votent aux prochaines élections législatives. Les sondés qui ont indiqué qu’ils étaient moins susceptibles ou pas du tout susceptibles de voter n’ont pas été inclus dans l’échantillon.
44,7 % des questionnaires ont été remplis par des appels effectués sur des téléphones fixes, 33,5 % vers des téléphones portables et 21,9 % ont été réalisés en ligne, afin de compenser le fort pourcentage d’Israéliens qui n’ont pas de téléphone fixe.
10,1 % des répondants étaient arabophones qui ont été interrogés en arabe, et 10,9 % étaient des russophones interrogés en russe. Les résultats sont arrondis au chiffre entier le plus proche. La marge d’erreur est de +/- 3,41 %, avec un niveau de confiance de 95 %.
C’est le deuxième sondage que le Times of Israel publie pour ces élections. L’enquête a été formulée par le Times of Israel et l’auteur, du cabinet de la société de conseil politique 202 Strategies.
Notre enquête est le sondage le plus précis mis à la disposition du public à ce jour, puisqu’il a interrogé un échantillon relativement grand de 824 électeurs – par opposition à la norme dans la presse hébraïque qui est de 500 électeurs potentiels.



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