13 de marzo de 2017

Vous n'aurez pas notre liberté de penser! Lettre de François-Xavier Serraz aux médias.



07Mar

Vous n'aurez pas notre liberté de penser! Lettre de François-Xavier Serraz aux médias.

Publié par Legrand
Vous n'aurez pas notre liberté de penser! Lettre de François-Xavier Serraz aux médias.
Vous n’aurez pas notre Liberté de penser !

A vous, journalistes militants, complaisants ou peureux, héritiers trop gâtés d’un dur et noble métier que vos anciens ont parfois accompli au péril de leur vie, auquel nombre de vos anciens ont donné leur vie, j’adresse ce message au nom de tous nos concitoyens épris de droiture, d’Honneur et de Liberté.

Depuis quelques semaines, certains d’entre vous, une majorité écrasante en fait, ont intenté un
procès au candidat légitimement désigné par l’élection à la primaire de la droite et du centre,
François Fillon, investi démocratiquement par près de quatre millions de français pour porter leur projet à l’élection présidentielle.

Ce procès, vous le lui avez intenté en dépit de la Justice, de la démocratie et de l’honneur, car vous savez parfaitement qu’il n’a en rien enfreint la Loi !

Quand le Parquet National Financier s’est auto-saisi le soir-même de la parution d’un article de votre volatile de confrère, vous ne vous êtes pas indignés devant cette procédure illégale, fondée sur des motifs inopposables en droit à un député de la Nation, ce que vous savez parfaitement.

Quand le même Parquet, dépendant du pouvoir exécutif, a ordonné une perquisition à l’Assemblée Nationale, vous ne vous êtes pas indignés devant cette violation de la séparation des pouvoirs, garantie de notre liberté constitutionnelle, ce que vous savez parfaitement.

Quand les procès verbaux de l’enquête de police ont été divulgués dans « Le Monde », vous ne vous êtes pas indignés devant cette violation du secret de la procédure, alors-même que les avocats du candidat n’y avaient pas eu accès, ce que vous savez parfaitement.

Quand le même parquet a transmis le dossier à trois juges d’instruction faute de motifs permettant de déferrer le candidat devant le tribunal correctionnel, vous avez tenu pour acquise sa culpabilité alors que le dossier est juridiquement vide, ce que vous savez parfaitement.

Quand les juges ont convoqué le candidat « aux fins de mise en examen » sans procéder aux
audiences préalables d’usage, vous avez annoncé sa mise en examen, que seuls, les juges peuvent décider de prononcer ou non, ce que vous savez parfaitement.

Quand d’éminents professeurs de droit, des avocats, des magistrats ont fait savoir que cette
procédure était illégale d’un bout à l’autre, que les sommes incriminées n’étaient pas de l’argent
public, que la qualification d’emploi fictif n’était pas applicable à la rémunération versée par le
candidat à son épouse et à ses enfants, qu’il n’y avait pas d’enrichissement personnel pour une
rémunération acquise de droit, quoiqu’il en fasse ensuite, vous n’en avez rien dit, alors que vous le savez parfaitement.

Quand le Président de la République a transgressé sa réserve à trois reprises pour soutenir
l’indépendance de la Justice, vous ne vous êtes pas étonnés qu’il confonde la Justice et le ministère public, car le Parquet National Financier, dépendant du pouvoir exécutif, n’est pas «La Justice », ce que confirme constamment la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ce que vous savez parfaitement.

Quand le Président de la République a tenu ces mêmes propos de soutien que les plus hauts
magistrats de la Cour de Cassation ont récusé, vous n’avez pas rappelé ses propos diffamatoires à l’encontre des juges dans ses confidences à deux journalistes du « Monde », affichant un mépris inacceptable de la Justice dont il est pourtant garant de l’indépendance, ce que vous savez parfaitement.


Vous qui revendiquez votre « liberté d’expression » à longueur d’année, vous l’avez curieusement sacrifiée aux ordres d’un pouvoir en perdition dont le seul but est d’éliminer le candidat qui a toutes les chances de remporter cette élection présidentielle, ce que vous savez parfaitement.
Sur vos antennes, vos plateaux de télévision, dans les colonnes de vos journaux, vous avez jour après jour distillé vos sentences, vos condamnations, votre indignation de vierges effarouchées devant la résistance inattendue du candidat, en le calomniant lui, son épouse et ses enfants, en déformant la vérité, et vous poursuivez ce travail de manipulation, de propagande et de mensonges dans le seul but de parvenir à l’abattre, ce que vous savez parfaitement.

Sur vos antennes, vos plateaux de télévision, dans les colonnes de vos journaux, quand toute la
France découvre par internet et les réseaux sociaux l’incroyable népotisme de nos dirigeants
politiques actuels, vous ne leur avez pas demandé de comptes alors qu’ils ont placé leurs épouses, leur progéniture et leurs proches dans des emplois publics pour lesquels ils n’avaient pas la qualification requise ni même, parfois, la présence physique nécessaire, ce que vous savez parfaitement.

Sur vos antennes, vos plateaux de télévision, dans les colonnes de vos journaux, vous affichez une complaisance et une servilité douteuses à l’égard du candidat « en marche », quand les révélations d’un livre très documenté faisant peser sur lui, alors ministre des finances, une forte présomption de détournement de fonds publics et d’emplois fictifs, devraient à tout le moins vous faire réagir à défaut d’une enquête du Parquet National Financier, cette fois compétent pour la diligenter, ce que vous savez parfaitement.

Quand le peuple des électeurs de François Fillon à la primaire, grossi par tous ceux qui l’ont rejoint depuis, entend manifester son soutien au candidat lapidé par vos sarcasmes et vos terribles faux jugements et cyniquement abandonné par de grands élus de la Nation, vous l’accusez préventivement de « sédition », pour tenter encore d’enrayer sa volonté démocratique qui est en train de vous échapper, ce que vous savez parfaitement.

Mais ce que vous ne savez pas, car vous ne savez pas tout, c’est que cette colère qui monte comme un tsunami, c’est la colère de ceux qui ont fait la France dans laquelle vous vivez confortablement aujourd’hui, savourant cette liberté dont vous ignorez le prix, car vous êtes ignorants de beaucoup de choses essentielles que vos écoles de journalisme ne vous ont pas apprises.

Cette colère, c’est celle des jacqueries des « croqants » et « va nu pieds » contre la gabelle royale, c’est la colère des sans-culottes contre le parti de l’étranger, c’est la colère des chouans et des vendéens pour défendre leur Foi, c’est la colère de la Garde à Waterloo contre la lâcheté, c’est celle de la Commune de Paris contre la trahison, c’est enfin la colère des cadets de Saumur, des maquisards des Glières ou de Saint-Marcel contre l’envahisseur !

C’est la colère de tous ceux qui refusent qu’on leur vole leur Liberté, cette colère bien française qui monte des entrailles de notre Histoire pour terrasser tous les totalitarismes qu’on prétend leur imposer, pour lutter contre l’injustice et la tyrannie, la lâcheté et les compromissions, quels que soient leurs visages, barbares ou parés de toutes les séductions comme aujourd’hui.

Vous pensez sans doute que votre campagne contre L’expression du suffrage universel va enfin
aboutir au but que vous poursuivez, inconscients que vous êtes de ce qu’il produira dans notre pays !
Vous vous trompez, comme toujours, car l’intelligence et le discernement des français sont solides, qui vous le témoigneront dimanche prochain au Trocadéro, la « Place des droits de l’Homme » !
Alors, quand François Fillon sera élu Président de la République, vous viendrez avec ces élus
déserteurs d’aujourd’hui, toute honte bue, devant vos micros, vos caméras, vos ordinateurs, nous expliquer que sa victoire est logique, qu’elle est gaulliste ou gaullienne ! Vous le parerez de toutes les qualités, qu’il a, et son épouse avec lui ; vous le flatterez comme vous flattez aujourd’hui l’héritier de François Hollande, en vils flagorneurs du pouvoir en place que vous êtes pour protéger vos petites rentes !

Mais ce que vous ne savez pas, c’est que nous n’oublierons pas, nous, les français, ce que vous nous avez fait vivre de tortures par votre mauvaise foi, vos mensonges, vos calomnies ; alors, nous cesserons d’acheter vos journaux dont nous n’avons pas besoin, nous cesserons de lire vos tribunes sans intérêt, souvent mal écrites et vides de sens ; nous n’écouterons plus vos radios de propagande car elles nous écoeurent de vos bavardages et de vos sarcasmes incessants et insignifiants ; nous ne regarderons plus vos chaînes – si bien nommées - de télévisions qui exhalent à longueur de soirée votre auto-satisfaction narcissique de donneurs de leçon sans épaisseur ni talent.  Non, ce que vous ne savez pas, c’est que nous pouvons vivre sans vous et que quelque soit votre prétendu pouvoir ou contre-pouvoir, nous aurons toujours le choix de vous dire Non, en appuyant simplement sur une télécommande ou en passant devant un kiosque sans s’arrêter, pour ne plus jamais risquer d’avilir notre Liberté.

Non, vous n’aurez pas notre liberté de penser !

François-Xavier Serraz

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