Près de 200 généraux américains, amiraux à la retraite et d’anciens officiels politiques se sont prononcés fortement contre l’accord nucléaire de l’Iran, et ont appelé le Congrès à couler les bases à un accord qui « pemettra à l’Iran de devenir beaucoup plus dangereux ».
Parmi les signataires se trouvent d’anciens officiers hauts gradés de chaque branche de l’armée américaine, tout comme des officiels qui ont servi la Maison Blanche, sous des administrations démocrates et républicaines, rapporte le Washington Post mercredi.
« L’accord permettra à l’Iran de devenir beaucoup plus dangereux, rendra le Moyen-Orient plus instable et créera de nouvelles menaces aux intérêts américains comme à ceux de nos alliés », expliquait la lettre qui était adressée aux sénateurs et députés républicains et démocrates.
Ecrite en réponse à une pétition similaire d’il y a deux semaines par 36 généraux américains qui soutiennent l’accord, la lettre a été soutenue par l’ancien sous-secrétaire à la défense des renseignements William Boykin, l’ancien vice chef des opérations navales Leon Edney, le vice-commandant de l’armée de l’air en Europe maintenant à la retraite, Thomas McInerney, entre autres.
« Ce que je n’aime pas dans cet accord, c’est que le groupe islamiste radical numéro un dans le monde est l’Iran », a déclaré McInerney.
« Ils colportent un islam radical dans toute la région et dans le monde. Et nous allons leur permettre d’obtenir des armes nucléaires. Pourquoi devrions-nous faire cela ? », a-t-il demandé au Congrès qui doit voter sur l’accord le mois prochain.
Et il faut une majorité des deux-tiers pour faire couler l’accord, après que le président Barack Obama ait indiqué qu’il utiliserait son veto pour essayer de faire passer l’accord.
Le Congrès a reçu de nombreuses pétitions et lettres de nombreux groupes et individus, y compris des rabbins et des scientifiques nucléaires, les incitant à soutenir ou à rejeter l’accord.
Les législateurs du parti républicain ont annoncé qu’ils voteront à l’unanimité contre l’accord, ce qui signifie que les efforts de pression visent largement les législateurs indécis du parti démocrate.